Sunday, December 13, 2020

Fleurs désespoir du peintre

 Depuis combien de temps de mon pinceau fébrile
De mon regard d'enfant aux accents si puérils
J'ai tenté de vos grâces aspirer la beauté
Tel brume fugace vous vous évaporiez

Vous ne livrez jamais l'ombre de vos secrets
Où êtes vous cachés, où aller vous chercher?
Cette folle espérance qui me hante sans cesse
Vaine quête, vaine danse que mon esprit caresse?

Vouloir tracer vos charmes sur toile tendue
Ma palette est en larmes et mon pinceau à nu
Mon rêve se désarme chaque jour un peu plus .

Cultivées ou sauvages vous chavirez nos cœurs
Coquelicots, bleuets, roses et autres jolies sœurs
Le peintre vous envie et oublie son malheur.

Vouloir vous égaler, n'est que pure vanité.

Tuesday, December 08, 2020

Le doute du poète

 IL arrive parfois que le poète doute, lentement goutte à goutte
Une graine, tout comme de l'ivraie, du faux cache le vrai,
S'immisce en ton esprit lui lançant des défis.
De ceux que tu redoutes quand ils croisent ta route.

Tu te voudrais poète mais ta plume est inquiète
Tu hésites, tu flottes, tu cherches en vain tes notes.
Une mer d'écumes brouille ta jolie plume
Les muses te font peur en sourires moqueurs.

Les vents de ta colère ont un parfum d'hiver.
Impatient du printemps tu implores ces vents.
Qu'ils cessent ce tourment, et libèrent ton talent...
Tout poète est patient, le talent tout autant.

Tout comme toi tu vois, j'ai hésité longtemps,
Douté à tout moment mais ne renonce pas
Qu'importe au fond de moi, suis-je poète ou pas ?
Je ne sais que penser, vous qui ne doutez pas .

Friday, December 04, 2020

Il m'arrive

 Ce texte, qui n'est pas vraiment un poème mais plutôt une réflexion, choisi en vers pour le rendre plus attrayant.
Il pose une question : Que faire? Question à laquelle je n'ai pas de réponse réelle.
Il n'empêche que je continue à penser que la vie reste une réelle chance pour beaucoup.

Bonne lecture.

Il m'arrive de penser que la vie est une chance
Il m'arrive de douter calmement en silence...
Combien d' hommes sur terre ont bien trop de misère
Leur vie, alors sordide, vertige devant le vide.

Mystère des mystères que nos passages sur terre,
Les uns souvent galèrent, les autres fuyant la guerre,
Tandis que nous nantis les regardons transis .
Deux mondes se confrontent, souvent même s'affrontent.
Où trouvent t-ils leur force, leur vie comme un divorce ?

Parmi eux,
Il y a ceux qui pensent le bonheur au delà,
Leurs extrêmes souvent en font des malfaisants.
Ceux qui ne croient en rien avec leur vie de chiens
S'accrochent comme ils peuvent, ces gens là oui m'émeuvent .

Nous les privilégiés, arrêtons de pleurer.
Les pauvres, les maltraités, malheureux exilés
Qui toute leur chienne de vie ont statut de maudits,
Se plaignent souvent moins que bien des citoyens.

Donnons leur une chance, heureux peuple de France.
Même si parfois certains bafouent la loi .

Wednesday, November 25, 2020

Il s'appelait

 

Juin mille neuf cent quarante...

Une ombre à tout jamais en notre longue histoire
Planait sur la nation, son passé, son futur.                                                                                                    La France était vaincue faute de commandement
Le pays terrassé sous le joug du tyran.                                                                                                   L'ennemi à Paris, trahi, par ses dirigeants...  

Alors,

Un homme, et quelques braves, relevèrent le gant
Général il était au temps du désespoir
Avec pour seule vision la France et sa grandeur.

Au mépris des dangers de ces temps si troublés
Il ne voulut jamais, face à l'adversité,
Totalement renoncer, quel qu'en soit le prix,
A notre liberté méprisée par l'ennemi.

Avec acharnement contre marées et vents
Compagnons du devoir, valeureux combattants
Unis courageusement, héroïques résistants.Firent don de leur personne pour notre liberté.

Alors,

L'ombre devint lumière, un phare guida la France
Pour de longues années avec clairvoyance
Lui redonnant alors sa grandeur passée.

Il s'appelait de Gaulle prophète en son pays ...
 

Sunday, October 11, 2020

 

 

 

 REFRAIN :

Marianne eut vingt ans il y a bien longtemps,
Au fil des années elle ne voulut jamais
Vivre tout autrement qu'une vie de roman,
Une vie d'aventure qui à son âge mur
Lui pèse chaque jour en profond mal d'amour...

****************

CHANSON :

La vie était plus douce au soleil de l'été
Quand sur plages de sable vous aimiez vous dorer.
La vie était plus douce, elle vous souriait .
La mer teintée de bleu au rythme des galets
Chantait pour vous bercer un air qui vous troublait..
L'amour en bandoulière, le cœur toujours prêt
A ouvrir ses portes et alors s'enflammer.
Les amant(e)s sont venu(e)s, les amours sont passés
Tout comme la saison lentement avançait.

- REFRAIN : Mariane eut ...

Les caprices de l'automne sont bien vite arrivés
Les feuilles et vos amours ont suivi ce ballet
Le ciel s'assombrit et la lune pleurait.
Ses larmes formaient des gouttes sur son dernier quartier.
Pierrot ne sut jamais comment vous consoler...
La neige ce matin a couvert les prés,
Son manteau blanc épais vous parle à l'imparfait
La vie vous semble morne elle qui vous a donné
La jeunesse, la beauté qu'aujourd'hui vous pleurez.
 

- REFRAIN

L'été ne dure qu'un temps vous l'avez ignoré.
Les rides de l'hiver viennent vite il est vrai.
Les remords inutiles autant que les regrets.
Les larmes que l'on verse n'y peuvent rien changer,
Le passé est ainsi, il ne revient jamais .
Heureux sont ceux qui vivent de si longues années
Il en est tant qui n'eurent la chance que vous pleurez.

Friday, October 02, 2020

Mystérieuse loi

 

Mystérieuse loi
Comme la mer parfois libère ses otages,
Objets trouvés un jour aux détours d'une plage,
L'esprit de l'homme aussi lorsqu’il prend de l'âge
Laisse au gré des courants dériver quelques pages.

Lui reviennent alors des paroles, des images...

Le passé qu'il avait, pensait-il, oublié à jamais
Surgit en maintes vagues, pourquoi donc, il ne sait
Inconstantes souvent qui ne laissent, il est vrai,
Rarement très longtemps le cœur ni l'âme en paix .

Les souvenirs échouent immuables et cruels,
Farouches, lancinants, nostalgiques ou rebelles
Au gré de forts courants pour esquif trop frêle .

Les épaves profondes, squelettes envasés,
Qu'une loi mystérieuse conserve oubliés,
Resteront-ils enfouis sans jamais remonter ?

Monday, May 04, 2020

Prière,
J'ai tenté hier matin sur papier vélin
De griffonner des vers en forme de prière
Les mots ne sont venus, ma plume n'écrit plus .
Mes pensées vagabondent, défilent les secondes...

Où sont donc les mots, ne suis je qu'un mauvais sot?
Ma main est malhabile, mon esprit trop fébrile,
Les feuilles que je noircis manquent à ce point d'esprit
Qu'elles s’amassent froissées par ma nervosité?

Où sont donc les muses, jouent-elles de la ruse?
Ma prière reste vaine, insensibles à ma peine.
Dois-je chercher ailleurs pour calmer mes peurs?

Et voilà qu'aujourd'hui la plume plus ne fuit,
Sur ce papier glacé elle se met à vibrer
Ma prière exhaussée, mes craintes envolées...

A vous chers amis d'en apprécier les fruits.
En toute modestie!

Saturday, April 04, 2020

A vous frères et soeurs

A vous,
Qui sans hésiter, anonymes héros,
Pour nos vies sauver au mépris du repos,
Face à ce grand danger qui fait froid dans le dos
Allez vous exposer et risquer votre peau.

Prenez garde je vous prie, soyez bien vigilants.
L'invisible ennemi est toujours là présent,
Prêt à vous assaillir tout comme les patients
Qui affrontent le pire face à ce malfaisant.

Héros et Héroïnes, la nation fascinée,
Dès à présent s'incline, vous êtes la fierté
Du peuple qui devine vos grandes anxiétés.

Vos courages sont dignes des grandes épopées
Honneur à vous victimes par le sort acharné
Que la grâce divine n'aura pas épargné .

Vos histoires à jamais, chères sœurs, chers frères,
Pour les jours d'après, devenues légendaires...



Grâce à vous , le grand jour viendra, où chacun entendra, le virus est vaincu !

Friday, March 27, 2020

Hier encore

REFRAIN :

Marianne eut vingt ans il y a bien longtemps,
Au fil des années elle ne voulut jamais
Vivre tout autrement qu'une vie de roman,
Une vie d'aventure qui à son âge mur
Lui pèse chaque jour en profond mal d'amour...

****************

La vie était plus douce au soleil de l'été
Quand sur plages de sable vous aimiez vous dorer.
La vie était plus douce, elle vous souriait .
La mer teintée de bleu au rythme des galets
Chantait pour vous bercer un air qui vous troublait..
L'amour en bandoulière, le cœur toujours prêt
A ouvrir ses portes et alors s'enflammer.
Les amant(e)s sont venu(e)s, les amours sont passés
Tout comme la saison lentement avançait.

REFRAIN

Les caprices de l'automne sont bien vite arrivés
Les feuilles et vos amours ont suivi ce ballet
Le ciel s'assombrit et la lune pleurait.
Ses larmes formaient des gouttes sur son dernier quartier.
Pierrot ne sut jamais comment vous consoler...
La neige ce matin a couvert les prés,
Son manteau blanc épais vous parle à l'imparfait
La vie vous semble morne elle qui vous a donné
La jeunesse, la beauté qu'aujourd'hui vous pleurez.

REFRAIN

L'été ne dure qu'un temps vous l'avez ignoré.
Les rides de l'hiver viennent vite il est vrai.
Les remords inutiles autant que les regrets.
Les larmes que l'on verse n'y peuvent rien changer,
Le passé est ainsi, il ne revient jamais .
Heureux sont ceux qui vivent de si longues années
Il en est tant qui n'eurent la chance que vous pleurez.

Wednesday, March 18, 2020

Il se peut

Il se peut que je vous déplaise
Lorsque j'en prends trop à mon aise.
Il se peut que je vous séduise
Lorsque je n'en fais qu'à ma guise.
Il se peut...
Il se peut que j'vous fasse envie
Lorsque je me différencie.
Il se peut que vous restiez froid
Surtout ceux qui ne m'aiment pas.
Il se peut...
Il se peut que sait-on jamais
La femme que j'aime est-ce bien vrai
Vous ait rendu amoureux fou.
Il se peut que ça vous désarme
Qu'elle ait succombé à mes charmes,
Alors je comprends entre nous
Que sans doute je vous dérange
Lorsque je prends la voix d'un ange,
Pour lui dire que je l'aime,
Moi qui lui chante ce poème.
Il se peut...
Il se peut que vous n' sachiez pas
Qu'elle me chuchote souvent tout bas
Quand je la serre entre mes bras
Qu'elle n'aime vraiment que moi.
Depuis longtemps, longtemps déjà,
D'un amour sincère et profond
D'un amour que nous partageons )
Nos cœurs battant à l'unisson. )bis


Pour écouter la chanson utiliser le lien suivant.


https://drive.google.com/open?id=11-14-GGBhZ8N5JDbwOaFQ2RUL4kAkTLs

Monday, March 16, 2020

Virus, pas de panique... Mais!


Y eut-il des présages, y eut-il un prophète
Ayant de cette bête annoncé le ravage?
L'heure n'est plus aux nuances, le bourreau est à l’œuvre
Telle une puissante pieuvre, c'est une épidémie qui envahit la France.

Le fauve est là tapis attendant sa victime
Pauvre innocente qui, ne se doute du crime.
Quel est donc ce monstre venu du fond des ages
Frapper la terre entière, écrire ces tristes pages?

Amis ,
Prenons tous au sérieux cet horrible dragon.
Il va tel l'ouragan, sans pitié, sans pardon,
Frapper sans distinction épargnant les enfants.*

Nul n'avait vu venir cette vague géante
Connaitrons nous le pire et une plaie béante?
L'avenir nous dira, mais on s'en sortira.

Les âmes des victimes, sans doute par milliers,
Tels de braves soldats décimées au combat,
De leurs demeures ultimes inspirent le respect ,
A nous de les pleurer, si nous n'en sommes pas.


* Espérons ne pas se tromper.

Tuesday, February 25, 2020

Histoire grivoise (fable)


OU : Le bourreau devenu victime.

Il est en ce royaume quelques sires bizarres

L'histoire qui va suivre et qu'ici je vous narre

En est un triste exemple, comme vous allez le voir.

Il était une fois une belle basse-cour,

Une de celles dominant, au sommet de la tour,

Où les poules et les coqs, ainsi que d'autres ouailles

Prenaient souvent plaisir à semer la pagaille.

Jupiter, leur chef, du haut de son perchoir

N'hésitant lui non plus à provoquer le bazar.

L'un de ses lieutenants, coq de son état,

Occupa un moment le rôle de prélat,

Diffusant la parole de ses chefs pantois

Quand celui-ci, souvent, gaffait grave parfois.

On estima sans doute, quand il fallut choisir

Le candidat idoine pour prétendre être sire

Qu'il était, parmi d'autres, le possible vizir

De la grande capitale du royaume de France.

Il s'y prit si mal qu'il perdit presque chance

De l'emporter alors face à ses concurrents,

Ses fantasmes et bévues advenant trop souvent.


Notre coq cependant ne perdait de sa verve

Jusque ce jour nouveau ou fût question de verge.

Le triste personnage, pour une poule bizarre,

Pour lui plaire sans doute, n'hésita le jobard

A prendre son pied tout seul devant une caméra.

Que la dite poule étrange sur le net s'empressa

De confier sans ambages à de vils médias.

Notre sire du coup de son perchoir tomba.

Victime de ses frasques avec cette poule là.


Quand on prétend bien fort être en amour fidèle

Comme il le fit parfois devant sa clientèle

Il faut alors savoir être soit sans reproches ou être très prudent.


Morale de cette fable :

Apprenez que lorsque l'on a la langue bien pendue et le verbe acéré de surcroit haut

placé il faut être, soit sans faille ou être très prudent.

De donneur de leçon on devient vite alors une triste victime.

Monday, February 24, 2020

Aux Valentins et Valentines

Écoute moi mon bel amour,
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...

Le printemps frappe à notre porte
Nous apporter une brise forte
L'air est si frais le soleil luit
D'une lumière source de vie.

Hier encore le long hiver
Température à fendre pierre
Faisait pleurer de lourds nuages
La pluie, le vent en héritage.

Écoute moi mon bel amour
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...

Nous allons partager l'amour
Que nous avons au fond du cœur.
Allons admirer la nature,
Les champs, les prés, le bel azur.

Nous marcherons main dans la main,
Surs de nous, surs que demain
Le printemps de notre aventure
Fleurira tout notre future .

Réveille toi mon grand amour
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...


Aux amoureux du monde.

Aux magiciens


Poètes, pensons nous, du moins tentons de l'être,
Car dame poésie, entre nous, ne se prête
Ni à dieu, ni à diable, elle n'a pas de maître .
Son âme est un nuage, son esprit une crête.

Une muse, cette nuit, est venue me tenter
Chatouiller mon ego, tu pourrais essayer
La déesse poésie a des charmes secrets,
C'est une citadelle, peux tu la mériter?

Le songe ne dura pas plus longtemps qu'un instant.
La citadelle vite me sembla redoutable,
La franchir, sans doute, pour moi infranchissable.

Ses charmes, ses secrets, tout comme des mirages,
Sont chimères fugaces comme des feux follets,
Seuls les magiciens y ont droit de cité.

Tuesday, January 21, 2020

L'amour du bateau

Exercice sur le thème du bateau

 Assis sur la grève d'une côte bretonne,
Je songe à mes aïeux et mon cœur frissonne.
Ils furent simples mousses ou parfois capitaines
Naviguant bravement vers des côtes lointaines.

Ils connurent le pire, espérant le meilleur,
Sans jamais reculer au mépris de la peur.
Leur esprit d'aventure en leurs âmes de marins
Menèrent ces hommes fiers à vivre leur destin.

Du profond de mon âme, depuis mon plus jeune âge
Je ressentis l'appel qu'ils connurent en partage,
Et partis, moi aussi, vers ce rêve de gosse :
" Courir les océans et y rouler ma bosse" .

Revenu à bon port pour un autre futur,
Je vogue les yeux fermés resserrant mes amures.
Un sentiment me gagne comme une lame de fond :
"L'aventure ne fût pas la seule vraie raison".

Quoiqu'elle en fût l'esprit, je mesure maintenant
Que les heures les plus fortes et les meilleurs moments
Sont ceux du temps passé à parcourir les flots.
Que ma passion, en fait, est l'amour du bateau...

Friday, January 17, 2020

Dessine moi


Sur le thème du poète et de sa poésie

Tel un petit mouton en sa boîte endormi ,
A perdre la raison au fil de son ennui,
Le poète pense t-on rêve à son paradis
Son imagination sur planète poésie.


Un rêveur sans doute dont l'esprit vagabonde
Lorsqu'il cherche sa route pour s'évader du monde
Il invente à l'écoute, de la terre, de ses ondes,
Transcende sa raison et son âme vagabonde.


Il lui arrive parfois qu'au cours de sa quête
Une petite voix impatiente et discrète
Lui chuchotte à l'oreille “dessinne moi un poète”


Alors sa poésie devient une chanson.
Joyeuse mélancolique au gré de sa raison.
Elle envoûte celui qui en a la passion.


Il suffit pour cela d'en ouvrir la boîte...