Tuesday, February 25, 2020

Histoire grivoise (fable)


OU : Le bourreau devenu victime.

Il est en ce royaume quelques sires bizarres

L'histoire qui va suivre et qu'ici je vous narre

En est un triste exemple, comme vous allez le voir.

Il était une fois une belle basse-cour,

Une de celles dominant, au sommet de la tour,

Où les poules et les coqs, ainsi que d'autres ouailles

Prenaient souvent plaisir à semer la pagaille.

Jupiter, leur chef, du haut de son perchoir

N'hésitant lui non plus à provoquer le bazar.

L'un de ses lieutenants, coq de son état,

Occupa un moment le rôle de prélat,

Diffusant la parole de ses chefs pantois

Quand celui-ci, souvent, gaffait grave parfois.

On estima sans doute, quand il fallut choisir

Le candidat idoine pour prétendre être sire

Qu'il était, parmi d'autres, le possible vizir

De la grande capitale du royaume de France.

Il s'y prit si mal qu'il perdit presque chance

De l'emporter alors face à ses concurrents,

Ses fantasmes et bévues advenant trop souvent.


Notre coq cependant ne perdait de sa verve

Jusque ce jour nouveau ou fût question de verge.

Le triste personnage, pour une poule bizarre,

Pour lui plaire sans doute, n'hésita le jobard

A prendre son pied tout seul devant une caméra.

Que la dite poule étrange sur le net s'empressa

De confier sans ambages à de vils médias.

Notre sire du coup de son perchoir tomba.

Victime de ses frasques avec cette poule là.


Quand on prétend bien fort être en amour fidèle

Comme il le fit parfois devant sa clientèle

Il faut alors savoir être soit sans reproches ou être très prudent.


Morale de cette fable :

Apprenez que lorsque l'on a la langue bien pendue et le verbe acéré de surcroit haut

placé il faut être, soit sans faille ou être très prudent.

De donneur de leçon on devient vite alors une triste victime.

Monday, February 24, 2020

Aux Valentins et Valentines

Écoute moi mon bel amour,
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...

Le printemps frappe à notre porte
Nous apporter une brise forte
L'air est si frais le soleil luit
D'une lumière source de vie.

Hier encore le long hiver
Température à fendre pierre
Faisait pleurer de lourds nuages
La pluie, le vent en héritage.

Écoute moi mon bel amour
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...

Nous allons partager l'amour
Que nous avons au fond du cœur.
Allons admirer la nature,
Les champs, les prés, le bel azur.

Nous marcherons main dans la main,
Surs de nous, surs que demain
Le printemps de notre aventure
Fleurira tout notre future .

Réveille toi mon grand amour
Du ciel nous vient un nouveau jour
De soleil, d'air pur, de lumière.
Viens respirer un nouvel air...


Aux amoureux du monde.

Aux magiciens


Poètes, pensons nous, du moins tentons de l'être,
Car dame poésie, entre nous, ne se prête
Ni à dieu, ni à diable, elle n'a pas de maître .
Son âme est un nuage, son esprit une crête.

Une muse, cette nuit, est venue me tenter
Chatouiller mon ego, tu pourrais essayer
La déesse poésie a des charmes secrets,
C'est une citadelle, peux tu la mériter?

Le songe ne dura pas plus longtemps qu'un instant.
La citadelle vite me sembla redoutable,
La franchir, sans doute, pour moi infranchissable.

Ses charmes, ses secrets, tout comme des mirages,
Sont chimères fugaces comme des feux follets,
Seuls les magiciens y ont droit de cité.