Sunday, October 24, 2021

Fleuves de France

 


Je vous ai compté un voyage, en d'autres temps, d'autres couplets .
Je vous disais tout mon hommage aux gens, aux régions visitées
Lors de mes brefs passages en leurs fiefs et comtés.

Je n'y parlais, c'est bien dommage, je le dis à regrets,
De ces fleuves et rivières qui coulent, sans faillir jamais,
Sans qui notre pays de France ne serait pas celui qu'il est,
Mais un corps sans vie, sans défense, privé de cette saine sève,
Cette eau source de toute vie.

De la Garonne au Rhin, de la Loire au Rhône,
De la Seine et leurs affluents, j'ai vu les sources, les frayères
Avant qu'elles ne coulent plus loin.

Descendant leurs cours, leurs rivières, admirant leurs berges, leurs bassins,
Chacun, chacune à sa manière m'ont semblé être du paradis un coin .
Les gorges, les vallées profondes formées au fil des ans
Dont le pays abondent, sont un ravissement .

Amis, comme coule en vos veines votre vie, vos humeurs, votre sang,
Nos fleuves telle notre belle Seine ses sœurs et leurs affluents
Sont les sources vitales aux pouvoirs certains
Leurs absences fatales pour nous, frêles humains.

Voyage initiatique

 

Voyage initiatique. Ou Allez savoir pourquoi?
J'étais encore tout jeune, insouciant de mon âge,
Allez savoir pourquoi, j'eus envie de voyage.
Je parcourus la France avec pour seul bagage
Un petit sac à dos et un plein de courage.
Parti de banlieue sud, je visitais son île,
Ses villages de vieilles pierres et ses plus belles villes.
Puis vint le val de Loire et mes premiers châteaux
Tous majestueux du plus sobre au plus beaux.
En continuant vers l'Ouest et le pays de Loire,
Au bord de l'océan, là j'eus du mal à croire
Ce que voyaient mes yeux, le baptême fut sublime
Qui provoquait en moi au profond de l'intime
Comme un air nouveau qui n'était que début
D'un voyage spirituel dont je sentais le but.
Alors de villes en villages, je connus la Bretagne,
La belle Normandie, deux pays de cocagne.
Puis vinrent les hauts de France qui ne manquent de charme,
Ni non plus le grand Est où parlèrent les armes,
Où l'on connaît le prix des guerres et des conflits,
Où l'on sait aussi faire ce merveilleux champagne
Dont les bulles vous grisent tel un air de montagne ,
Jusque vers la Bourgogne, où je connus le fruit
Dont les terres à cailloux, pour autant très fécondes,
Donnent les meilleurs crus connus de par le monde.
De là je me plongeais en Auvergne et Rhône Alpes.
Du Cantal en Savoie, les reliefs, les montagnes,
Les beautés que l'on croise qui donnent le vertige,
Pour visiter ensuite la Provence au prestige
Connu pour ses charmes au climat maritime,
Tout comme comme l'Occitanie où j'appréciais aussi
Les côtes Pyrénéennes qui donnent tant de fruits.
Il me restait à voir la nouvelle Aquitaine
Des basses Pyrénées jusqu'au nord de la Vienne
En passant par Bordeaux, ses domaines, ses châteaux,
Où le fruit de la vigne sur de vastes coteaux
S'épanouit à merveille de Fronsac à Margaux .

Durant tout ce voyage, je croisais bien des gens
Joyeux, aimant la fête, aimables et accueillants
Parlant de leur région mais adorant la France.
Jamais je n'entendis la moindre médisance.
Ni sur notre pays, cela n'avait de sens,
Ni sur ses élites quelque soit ce qu'ils pensent,
Et crains fort qu'aujourd'hui je n'aurais cette chance
Tant nous sommes souvent prêts à n'en dire que mal
Souvent aveuglément, rongés d'un mal sournois
Qui, par trop nous divise, allez savoir pourquoi?
France mon beau pays sait-tu bien où tu vas ?
Le communautarisme n'est vraiment pas pour toi!

Le bel automne

 

Matin d'automne

Un ciel mi-gris
La nature se prépare
Au bel automne

Soleil timide
Les feuilles lentement tombent
Sans aucun bruit

Un vent léger
La brume se dissipe
Ciel tout bleu

Une nuit fraîche
Les hirondelles nous fuient
Avant l'hiver.

Madame Tristesse

 A mes amis poètes

Madame tristesse

Ami, qui que tu sois, si un jour de ciel gris
Tu croises cette dame au sourire trompeur
Qui vient à pas feutrés envahir ton esprit,
Troubler la solitude qui pèse sur ton cœur.

Sois prudent,

Elle essaye de te plaire, tout comme la Joconde
Princesse sibylline, maîtresse de deux mondes
Monde de séduction, sources d'inspiration,
Monde de l'influence porteur d'émotion.

Tremble, tremble poète, c'est une séductrice
Maîtresse de tes muses, obéissant au brame,
Qui soufflent sur les braises pour inspirer ton âme.

Tu en fais une amie car elle parle à ton cœur,
Doucement fait son lit, tisse lentement sa toile
Dont les fils puissants ignorent ton moral.

Friday, October 08, 2021

Variation sur les portes

 


Liste non exhaustive

Un porte-plume, pour poétiser
Un portefeuille, vidé
Un porte-monnaie, percé
Un porte-clé, perdu
Un porte-manteau, pendu
Un porte-mine, boum!
Une porte ouverte au courant d'air
Un porte à faux, un vrai!
Un porte-avion, plouf!
Un porte-bagage voyage
Un porte-bébé à roulettes
Un portefaix, fatigué.
Un porte-jarretelles, vintage?
Après cette cure, portez vous bien !
Etc.. Etc... 


Mon porte-plume est à sec!