En côte de lumière
Lorsque chante le vent
Les airs que l’on entend
Quand il vient de la terre
Content la nuit des temps
De la cime des dunes
J’écoute les murmures
Les histoires de futurs
Aux étranges fortunes
Lors de certaines lunes
L’étrange immensité
Féminine beauté
Blonde, rousse, brune
La mer peut fredonner
A qui sait écouter
Elle chante les eaux
Dont elle est la maîtresse
En murmures elle caresse
Au rythme de ses flots
Les galets blancs et ronds
Les grèves de sable blond
Avec de longs sanglots
Ecoutez ce qu’elle dit :
Je suis une dynastie
Mère de tout vivant
Je chéris mes enfants
Les mers, les océans
Les eaux de terre aussi
Mes vagues sont les ondes
De mes longues insomnies
Mon écume est le fruit
Des colères, des furies
De ma race féconde
Homme, singe nu
Toi qui me doit la vie
Peu à peu tu me tues
Qui es tu ?
Méfie toi !
Avant moi !
Tu auras disparu...
- RECUEIL DE QUELQUES POÈMES SÉLECTIONNES PARMI CEUX QUE J’ÉCRIS ET MA GALERIE VIRTUELLE
Tuesday, November 09, 2010
Friday, October 15, 2010
Le vieux cèdre
Près du vieux château blanc,
Où nous allions souvent
Sous un arbre géant
Majestueux, fascinant
Témoin de nos émois
Sur un banc posé là.
J’y suis venu souvent
Rongé de nostalgie
M’asseoir sur ce banc
Pour tromper mon ennui
De souvenirs troublants
Mon esprit envahi
De remords lancinants
Puisque tu es partie
Cette nuit, le vieux cèdre est tombé
La foudre l’a frappé
Tout comme notre amour
Foudroyé
Pour toujours
Le petit banc brisé
Devant moi fasciné
Troublante allégorie
Je crois avoir compris
Tu as du oublier
Le banc, le cèdre
Nos amours éphémères
Châteaux de mes chimères
Sur sable construits …
Monday, October 04, 2010
Tasse de thé " Au p'tit blanc"
Que regarde cet enfant
Au café le « p’tit blanc » ?
Il semble émerveillé,
Ses yeux écarquillés
Fixe un objet tout blanc
Sur la table fumant.
Le froid sec de l’hiver
Engourdi ses doigts frêles
Refroidis par le gel,
Rougis par un objet;
Une petite cuillère
Métallique et glacée
Qu’il essaye de montrer
A cette jolie dame
Qui remue lentement
Le liquide brûlant
Qui le fascine tant…
"Que veux tu garnement" ?
Dit-elle négligemment
En frôlant légèrement
Une mèche rebelle
Ses doigts munis de gants
"Sauve toi ou j’appelle" !
Le geste peu amène
Accompagnant sa verve
Malencontreusement renverse
La tasse de thé blanche.
Le liquide se répand,
La petite main se tend
Vers le liquide blanc...
La femme dit alors :
"Va t’en"….
Devinez quoi ?
L’enfant, lui, n’était pas blanc !
Au café le « p’tit blanc » ?
Il semble émerveillé,
Ses yeux écarquillés
Fixe un objet tout blanc
Sur la table fumant.
Le froid sec de l’hiver
Engourdi ses doigts frêles
Refroidis par le gel,
Rougis par un objet;
Une petite cuillère
Métallique et glacée
Qu’il essaye de montrer
A cette jolie dame
Qui remue lentement
Le liquide brûlant
Qui le fascine tant…
"Que veux tu garnement" ?
Dit-elle négligemment
En frôlant légèrement
Une mèche rebelle
Ses doigts munis de gants
"Sauve toi ou j’appelle" !
Le geste peu amène
Accompagnant sa verve
Malencontreusement renverse
La tasse de thé blanche.
Le liquide se répand,
La petite main se tend
Vers le liquide blanc...
La femme dit alors :
"Va t’en"….
Devinez quoi ?
L’enfant, lui, n’était pas blanc !
Friday, October 01, 2010
LE VIN
POEME HUMORISTIQUE
Jupiter d'ordinaire, est joyeux, plein d'entrain
Et pourtant ce matin, il est là, solitaire
A se ronger le frein, la mine bien austère .
Mais qu'a donc Jupiter, qu'a t-il, n'est-il pas bien ?
Se demandent les siens, et que peut-on bien faire ?
Il faut dans ces cas là, être plutôt prudent
Et, généralement, éviter d'être là
Ou alors prudemment, le patron n'aime pas
Ceux qui ne font pas cas, de son tempérament
Et veulent être présents, au mépris des tracas
Comme bien souvent, le maître, ne tarde à montrer
Son humeur morose, à la faire connaître
Malheur, celui qui ose, se montrer et paraître
Est sûr de connaître, sa fureur déchaînée
Ne pouvant éviter, une telle façon d'être
Bacchus le sait bien, et se garde bien lui
De troubler son ami, qui malgré leurs liens
Généralement polis, et cordiaux aussi bien
D'ordinaire se tient, à l'écart des ennuis
Cependant aujourd'hui, Bacchus est bien contraint
Le maître le réclame, et s'impatiente fort
Que veut-il encore, je crains fort le drame
Aurais-je eu des torts? car en cas de vacarme
Fini alors le charme, le parfait accord
Le beau rôle de mentor, seules resteront les larmes .
Ne pas reculer, ne pas faire attendre
Vite s'y rendre, et parlementer
Si possible apprendre, toujours sans froisser
Ce qui a pu créer, cet humeur peu tendre
Savoir bien s'y prendre, redonner la gaieté ....
Entre mauvais sujet, entend t-il soudain
Cela commence bien, et fait bien son effet
Tu n'es qu'un bon à rien, écoute bien les faits
Et Jupiter d'un trait, débite le refrain
Devant l'air importun, de Bacchus stupéfait
Les breuvages divins, que tu fais préparer
Sont vraiment très mauvais, bref ne valent rien
Ils brûlent le palais, et tu le sais très bien
Je ne sais d'où tu tiens, ces boissons altérées
Il te faut en changer, ou gare à ton destin !
Et Bacchus tout penaud, repartit bien troublé
Que puis-je proposer? quel lourd fardeau!
Je dois vite trouver, le remède à mes maux
Allons voir Dyonisos, qui m'a souvent vanté
Les divines qualités, du fruit de ses coteaux
Le pacte fût conclu, entre les deux compères
Après quelques verres dégustés et vite bus
La chose est très claire, il m'en faut un fût
C'est un excellent jus, ce nectar doit plaire
Sûr que Jupiter, ne serait pas déçu
Jupiter dégusta, d'un air très hautain
Se frotta les deux mains et sa mine changea
Un sourire serein, et malin à la fois
Bacchus tu vois, je le savais très bien
Tu avais grand besoin, de mon courroux cette fois
Comment appelles-tu ce nectar délicieux et divin ?
Et Bacchus distrait DIT " VIN " !
Si Jupiter eut dit délicieux et divers Bacchus aurait dit
« vers » curieux non!
CECI est l'histoire vraie de l'origine universelle du vin
Soyez en tous certains ces vers devins ( ouaf, ceci juste
pour vous mettre dans l'ambiance ) ne sont pas vains ,
ni vingt non plus, c'est certain .
C'eut été bien trop peu pour chanter ce don divin.
En verre ou en vers le vin devînt un précieux bien .
Il fait chanter l'âme et libérer nos freins .
Il réchauffe le coeur et resserre les liens des êtres humains
qui n'en abusent point. Non comme certains
Voir ce qui suit.
Si tu chantes la vigne jusqu'au bout reste digne! ( Proverbe chinois hors d'âge )
ayant vieilli en fût de chêne au château "chasse spleen"de poète inconnu,
dont l'étoile concordait jusqu'à la défense avec les plus grands devins,
enterré entre Nogent ( ah le petit vînt blanc ) et Bercy ( ça tourne au vinaigre ) avec pour épitaphe "bon poète mais père sévère"
Il fût garde rouge et s'enfuit de Pékin à bord d'une barrique transformée en voilier, avant de prendre son quart , puis retrouvé entre deux mers .
Nous lui devons aussi quelques poèmes en vers non millésimés intitulés :
- Vers le ver vert qui vira du blanc au rosé avant de devenir rouge pour cause de
révolution pour redevenir jaune en se noyant dans un verre et jura :
qui devînt un classique dans les tavernes antiques .
- Ah le vin, écrit lors d'une noce à Cana dans lequel il écrit "Mais que font ces poissons dans mon vin "
-Le beau vin écrit à Paimboeuf pays du pain sans levain.
-Le vent d'ange, qui décrit le vent qui gonfle les voiles en pays Angevin, autrement appelé y'a du vent dans mes voiles.
-Et finalement le Ravin écrit lors d'une crise de delirium tremens durant laquelle il se brisa les côtes en chutant dans le Rhône.
Celui ( le poème ) à Jupiter au début je n' y ai pas trop cru ( dommage grand ni
premier ne marchaient ) mais à l'occasion de mon anniversaire l'on m'offrit un
magnum un grand cru millésimé , que je n'ai pas encore bu, mais qui, à n'en pas douter, me fera changer d'avis et qui m'inspira une très haute pensée philosophique malheureusement un peu crue, qui l'eut crût ( indigne d'un gentilhomme car d'un humour douteux et écrite de retour d'Alsace, après une fameuse cueillette de cèpes ni beaux ni laids y ayant passé quelques jours avec mon pot JO dont tous connaissent la réputation de spécialiste du Beaujolais, coincés dans un bouchon entre Champagne et Bourgogne nous rendant dans les côtes du Rhône pour y coincer la bulle ( du Pape ) avant de faire un tour en Provence me réchauffer les côtes du même nom.
A bout de patience je me dis " j'en ai marre ( de Bourgogne ) je me barre du coin ( ne dites pas bis ce serait trop ) ça tourne au vinaigre, je me tire vers la côte Ouest!
Un petit tour en Sancerre, un coup vers Pouilly et je file sur Bordeaux .
Quel pays! tous ces châteaux et pas d'eau .
Il fait chaud, je m'arrête au caveau, mais pas de pot ( au risque de décevoir celle là je ne vous la fais pas, faut pas exagérer, je ne mange pas de ce pain là ) la cave est en feu.
Les pompiers me montrent tout ce qui reste de la cave à savoir un écriteau sur lequel est écrit
" fermé pour cause de vent d'ange " petite brise qui souffle en automne en ces coins.
Tant pis je rentre à l'hotel et là juste avant d'arriver, vous n'allez pas me croire, mais si, un embouteillage, c'est une foire au vin, c'est fou, il y a des jours c'est à devenir cave.
Heureusement que les vignerons ne manifestent pas, c'est fréquent il paraît ...
Par contre il y a des travaux dans le secteur, ils ont barré la route, ça forme un goulot, c'est pas le cul!
Bon , j'arrête, je dérape c'est normal j'attrape de la bouteille .
Ma seule consolation, c'est ce qui me permît de terminer ce roman sans faire d'abus, sauf littéraires .
A CONSOMMER SANS MODERATION
Et dire qu'un jour on me mettra en bière !
A moins que l'on ne me brûle ( le dernier pot au feu ) .
En espérant votre indulgence .
Jean-Louis
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