En côte de lumière
Lorsque chante le vent
Les airs que l’on entend
Quand il vient de la terre
Content la nuit des temps
De la cime des dunes
J’écoute les murmures
Les histoires de futurs
Aux étranges fortunes
Lors de certaines lunes
L’étrange immensité
Féminine beauté
Blonde, rousse, brune
La mer peut fredonner
A qui sait écouter
Elle chante les eaux
Dont elle est la maîtresse
En murmures elle caresse
Au rythme de ses flots
Les galets blancs et ronds
Les grèves de sable blond
Avec de longs sanglots
Ecoutez ce qu’elle dit :
Je suis une dynastie
Mère de tout vivant
Je chéris mes enfants
Les mers, les océans
Les eaux de terre aussi
Mes vagues sont les ondes
De mes longues insomnies
Mon écume est le fruit
Des colères, des furies
De ma race féconde
Homme, singe nu
Toi qui me doit la vie
Peu à peu tu me tues
Qui es tu ?
Méfie toi !
Avant moi !
Tu auras disparu...
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