La page blanche
Sur une page blanche, un visage se penche.
Un visage émacié, songe à ce seul trait.
Une ligne courbée, aux allures penchées
Pleure une larme sèche, telle une simple mèche.
Un point sous un lacet, aux accents sourds de muets
Point d’interrogation, sans imagination,
Es-tu là par hasard, pauvre hère fuyard
Pour inspirer celui, qui, du fond de la nuit
Cherche l’inspiration, le verbe, les mots féconds ?
Les pauvres qui lui viennent, alimentent la peine
sa piètre pensée que rien ne vient combler.
Le vide de l’esprit pour le poète qui,
, de ses vœux, les muses tel un vœu pieux,
Que le manque de vers, épouvante, exaspère.
Poète sans talent, sans verbes, sans accents
Son regard impavide sur sa feuille vide…
Sème l’effroi profond du manque d’inspiration.
Et ce point indicible qui semble si impassible
Qui ne veut s’effacer !Faut-il continuer
Poète, pour qui écris tu?
Semble dire cet intrus,
Puisque tu n’es pas lu…
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