OU
: Le bourreau devenu victime.
Il
est en ce royaume quelques sires bizarres
L'histoire
qui va suivre et qu'ici je vous narre
En
est un triste exemple, comme vous allez le voir.
Il
était une fois une belle basse-cour,
Une
de celles dominant, au sommet de la tour,
Où
les poules et les coqs, ainsi que d'autres ouailles
Prenaient
souvent plaisir à semer la pagaille.
Jupiter,
leur chef, du haut de son perchoir
N'hésitant
lui non plus à provoquer le bazar.
L'un
de ses lieutenants, coq de son état,
Occupa
un moment le rôle de prélat,
Diffusant
la parole de ses chefs pantois
Quand
celui-ci, souvent, gaffait grave parfois.
On
estima sans doute, quand il fallut choisir
Le
candidat idoine pour prétendre être sire
Qu'il
était, parmi d'autres, le possible vizir
De
la grande capitale du royaume de France.
Il
s'y prit si mal qu'il perdit presque chance
De
l'emporter alors face à ses concurrents,
Ses
fantasmes et bévues advenant trop souvent.
Notre
coq cependant ne perdait de sa verve
Jusque
ce jour nouveau ou fût question de verge.
Le
triste personnage, pour une poule bizarre,
Pour
lui plaire sans doute, n'hésita le jobard
A
prendre son pied tout seul devant une caméra.
Que
la dite poule étrange sur le net s'empressa
De
confier sans ambages à de vils médias.
Notre
sire du coup de son perchoir tomba.
Victime
de ses frasques avec cette poule là.
Quand
on prétend bien fort être en amour fidèle
Comme
il le fit parfois devant sa clientèle
Il
faut alors savoir être soit sans reproches ou être très prudent.
Morale
de cette fable :
Apprenez
que lorsque l'on a la langue bien pendue et le verbe acéré de surcroit haut
placé
il faut être, soit sans faille ou être très prudent.
De
donneur de leçon on devient vite alors une triste victime.
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