J'ai pensé l'automne
Hier encore au soleil de septembre
Couleurs de feu accrochées à leurs branches
Les arbres Illuminaient la terre aux teintes du soleil.
Mon âme se berçait des illusions présentes.
Puis octobre venu, à l'aube, au chant du coq,
J'ai vu les arbres nus, aux bras désespérés,
Un seul résistait pour chanter sa beauté au soleil levant.
A son tour demain, il pleurera ses feuilles, jaunes, rouges, orangées.
Car c'est par trois fois, que le coq a chanté, l'heure est à renoncer.
J'ai repensé l'automne
Voyant au petit jour les prés verts blanchis par mille éclats brillants
De perles en glace blanche, c'est octobre qui s'en va...
Les feuilles forment tapis au sol de mes angoisses,
Novembre prend ses aises, les morts parlent aux poètes.
Penser n'est plus de mise, l'automne bientôt n'est plus.
L'hiver a des vertus qui couvent les printemps .
- RECUEIL DE QUELQUES POÈMES SÉLECTIONNES PARMI CEUX QUE J’ÉCRIS ET MA GALERIE VIRTUELLE
Wednesday, November 24, 2021
J'ai pensé l'automne
Tuesday, November 09, 2021
Le carnet aux mille feuilles
C'est à vous que je pense qui allez découvrir,
Lentement, en silence, parmi mes souvenirs
Quelques unes des feuilles de ce petit carnet.
Mille feuilles griffonnées au fil du temps passé.
Mille feuilles parfois blanches pour vous laisser rêver.
Mille feuilles qui chantent selon l'alphabet
Les lettres qui déclinent en divers couplets
Les milles mots d'Amour, de bonheur, et de paix.
Au hasard des autres, vous trouverez aussi
Des mots qui vous déplaisent, des rêves interdits,
Déchirez les alors au gré de vos envies.
Comme une marguerite que l'on effeuille à deux
Chaque page se mérite prenez la comme un jeu,
S'il doit n'en rester qu'une, je la garde pour Dieu.
N.B. Ces pages vous les trouverez au fil des textes qui précèdent
ainsi que ceux qui suivent.
Sunday, October 24, 2021
Fleuves de France
Je vous disais tout mon hommage aux gens, aux régions visitées
Lors de mes brefs passages en leurs fiefs et comtés.
Je n'y parlais, c'est bien dommage, je le dis à regrets,
De ces fleuves et rivières qui coulent, sans faillir jamais,
Sans qui notre pays de France ne serait pas celui qu'il est,
Mais un corps sans vie, sans défense, privé de cette saine sève,
Cette eau source de toute vie.
De la Garonne au Rhin, de la Loire au Rhône,
De la Seine et leurs affluents, j'ai vu les sources, les frayères
Avant qu'elles ne coulent plus loin.
Descendant leurs cours, leurs rivières, admirant leurs berges, leurs bassins,
Chacun, chacune à sa manière m'ont semblé être du paradis un coin .
Les gorges, les vallées profondes formées au fil des ans
Dont le pays abondent, sont un ravissement .
Amis, comme coule en vos veines votre vie, vos humeurs, votre sang,
Nos fleuves telle notre belle Seine ses sœurs et leurs affluents
Sont les sources vitales aux pouvoirs certains
Leurs absences fatales pour nous, frêles humains.
Voyage initiatique
Allez savoir pourquoi, j'eus envie de voyage.
Je parcourus la France avec pour seul bagage
Un petit sac à dos et un plein de courage.
Parti de banlieue sud, je visitais son île,
Ses villages de vieilles pierres et ses plus belles villes.
Puis vint le val de Loire et mes premiers châteaux
Tous majestueux du plus sobre au plus beaux.
En continuant vers l'Ouest et le pays de Loire,
Au bord de l'océan, là j'eus du mal à croire
Ce que voyaient mes yeux, le baptême fut sublime
Qui provoquait en moi au profond de l'intime
Comme un air nouveau qui n'était que début
D'un voyage spirituel dont je sentais le but.
Alors de villes en villages, je connus la Bretagne,
La belle Normandie, deux pays de cocagne.
Puis vinrent les hauts de France qui ne manquent de charme,
Ni non plus le grand Est où parlèrent les armes,
Où l'on connaît le prix des guerres et des conflits,
Où l'on sait aussi faire ce merveilleux champagne
Dont les bulles vous grisent tel un air de montagne ,
Jusque vers la Bourgogne, où je connus le fruit
Dont les terres à cailloux, pour autant très fécondes,
Donnent les meilleurs crus connus de par le monde.
De là je me plongeais en Auvergne et Rhône Alpes.
Du Cantal en Savoie, les reliefs, les montagnes,
Les beautés que l'on croise qui donnent le vertige,
Pour visiter ensuite la Provence au prestige
Connu pour ses charmes au climat maritime,
Tout comme comme l'Occitanie où j'appréciais aussi
Les côtes Pyrénéennes qui donnent tant de fruits.
Il me restait à voir la nouvelle Aquitaine
Des basses Pyrénées jusqu'au nord de la Vienne
En passant par Bordeaux, ses domaines, ses châteaux,
Où le fruit de la vigne sur de vastes coteaux
S'épanouit à merveille de Fronsac à Margaux .
Durant tout ce voyage, je croisais bien des gens
Joyeux, aimant la fête, aimables et accueillants
Parlant de leur région mais adorant la France.
Jamais je n'entendis la moindre médisance.
Ni sur notre pays, cela n'avait de sens,
Ni sur ses élites quelque soit ce qu'ils pensent,
Et crains fort qu'aujourd'hui je n'aurais cette chance
Tant nous sommes souvent prêts à n'en dire que mal
Souvent aveuglément, rongés d'un mal sournois
Qui, par trop nous divise, allez savoir pourquoi?
France mon beau pays sait-tu bien où tu vas ?
Le communautarisme n'est vraiment pas pour toi!
Le bel automne
Matin d'automne
Un ciel mi-gris
La nature se prépare
Au bel automne
Soleil timide
Les feuilles lentement tombent
Sans aucun bruit
Un vent léger
La brume se dissipe
Ciel tout bleu
Une nuit fraîche
Les hirondelles nous fuient
Avant l'hiver.
Madame Tristesse
A mes amis poètes
Madame tristesse
Ami, qui que tu sois, si un jour de ciel gris
Tu croises cette dame au sourire trompeur
Qui vient à pas feutrés envahir ton esprit,
Troubler la solitude qui pèse sur ton cœur.
Sois prudent,
Elle essaye de te plaire, tout comme la Joconde
Princesse sibylline, maîtresse de deux mondes
Monde de séduction, sources d'inspiration,
Monde de l'influence porteur d'émotion.
Tremble, tremble poète, c'est une séductrice
Maîtresse de tes muses, obéissant au brame,
Qui soufflent sur les braises pour inspirer ton âme.
Tu en fais une amie car elle parle à ton cœur,
Doucement fait son lit, tisse lentement sa toile
Dont les fils puissants ignorent ton moral.
Friday, October 08, 2021
Variation sur les portes
Liste non exhaustive
Un porte-plume, pour poétiser
Un portefeuille, vidé
Un porte-monnaie, percé
Un porte-clé, perdu
Un porte-manteau, pendu
Un porte-mine, boum!
Une porte ouverte au courant d'air
Un porte à faux, un vrai!
Un porte-avion, plouf!
Un porte-bagage voyage
Un porte-bébé à roulettes
Un portefaix, fatigué.
Un porte-jarretelles, vintage?
Après cette cure, portez vous bien !
Etc.. Etc...
Mon porte-plume est à sec!
Wednesday, September 29, 2021
Prière au clair de lune aux portes de l'oubli.
J'ai prié le sésame des portes de mon âme.
Écoute ma prière, dévoile tes mystères,
Ô, secret séculaire des rêves et chimères.
De ces rêves fréquents, que reste t-il vraiment?
Ils sont évanescents, chassés par dieu quels vents.
A pleurer ou à rire, où vont les souvenirs,
Leurs mirages aux soupirs en mal d'avenir?
Oubliés songes fols aux essences frivoles
Quand espoirs s'enfuient et vous laissent transis.
Vouloir les retenir, les empêcher de fuir,
Les portes du plaisir ignorent vos désirs.
Oubliés cauchemars, fils du bon vouloir
De ces portes secrètes à dessein entrouvertes
Pour un conte, une fable qui agresse mémoire.
Oubliés tous les autres, ils cachent des secrets
Leurs portes sont les nôtres noyées dans les reflets
De nos esprits qui cachent de biens curieux mystères.
Thursday, January 21, 2021
Comme l'oiseau
Dis moi pourquoi tu écris?
- Non, je n'écris pas, je vole!
Tu voles, dis moi donc pour qui?
- Je ne sais pas, parole!
Que voles tu?
- Je vole les mots, je vole bien haut
Bien haut dis tu?
- Oui, comme l'oiseau...
Comme l'oiseau, dont j'emprunte la plume,
Porté par la brise, comme en apesanteur,
Mes rimes alors soumises émergent de la brume,
Pour former un halo de toutes les couleurs,
Arc en ciel éphémère aux seuils imaginaires.
Comme l'oiseau, je plane et ma plume frissonne.
Un bien être me gagne, lentement je griffonne.
Une joie, une larme, comme lui je fredonne
Au rythme de la brise des hauteurs nuageuses,
Ma plume soudain conquise vous parlera charmeuse,
D'amour, de chaud, de peur, de froid, de tout, de rien,
Selon du jour l'humeur, de ce qui lui convient.
Elle sait être douceur, au sourire charmant,
Pour devenir froideur, si l'envie lui en prend.
Ne me demandez pas, je n'en sais le pourquoi!
Seuls ses mots sont là pour vous donner la voie.
Vouloir les mettre en cage est sinistre présage.
Mise en boule (Tetrakys hivernaux)
Toi
Oui toi
Bel hiver
Tes neiges pures
Ce matin ont couvert nos plaines
Nous
Blottis
Confinés
Petits humains
Admirons le manteau immaculé
Qui
Bientôt
A l' éveil
Va enchanter
Nos chérubins toujours émerveillés
Quand,
Après
La surprise
Seront ravis
Joyeux, trop heureux de te mettre en boule....
Rencontre " elle et lui "
Souvenirs d'une rencontre qui dure depuis cinquante deux ans...
Elle,
Je ne sais pas trop qui tu es, je ne sais pas trop d'où tu viens,
Mais tu me plais !
Il m'arrive alors de penser, ce coup de foudre est si soudain
Est ce le destin?
Lui,
Je te regarde un peu de loin, je dois avoir un peu rêvé,
Oui, je le crains !
Ce qui arrive, je le sens bien, n'est pas banal, je le sais!
Écoute bien...
Elle,
Tu es celui dont j'ai rêvé quand je suis seule dans mon lit
Tout simplement !
Viendras-tu pour m'y réchauffer, des yeux je te lance un défi
Amoureusement.
Lui,
A quoi penses-tu douce sirène? Tes yeux de braises parlent pour toi.
Fiévreusement
Viens en mes bras que je t'entraîne, viens te confondre en mon émoi.
Au firmament.
Ensemble
Nous voici tous deux enlacés, qui de nous deux saura oser?
Premier baiser.
La fièvre qui nous fait trembler, feu de broussailles, feu de forêt?
Ou feu follet?
La valse à peine a commencé, un pas de deux fait pour durer?
Qui sait?