Au flanc de ce coteau
Autrefois dépeuplé
Est un petit hameau
Dominant la vallée.
Une ancienne carrière,
Rude sol de pierre,
Ce lieu dit « La Marnière »
Est mon lopin de terre.
Les vents y sont souvent
Capricieux et changeants
De l’été au printemps
Respirent en chantant.
Sous ciel gris, noir ou bleu
Une petite masure
Se niche au beau milieu
De bois et de nature.
Petit toit de coyau,
Jardin paysager,
Terrasse flanc de coteau
Dominant la vallée.
L’homme qui s’y repose
Paraît hypnotisé
Le silence s’impose
Le temps est arrêté
Au bas de la colline
Le moulin pied en l’eau
Apprivoise et domine
Les eaux claires du ruisseau.
Sur la rive opposée
Les longues tiges dorées
Des orges blonds, des blés
Ondulent tel un ballet,
Nous sommes en Juillet.
Ce lieu j’y vis toujours
Avec mes amours,
Avec mes souvenirs,
Mes pleurs, mes joies, mes rires,
Fasciné et muet
Par tous ces bienfaits…
No comments:
Post a Comment