Tuesday, March 18, 2014

LE VIN



                  

        

                                                LE VIN
  
                               POÈME HUMORISTIQUE

            Jupiter d'ordinaire, est joyeux, plein d'entrain.
         Et pourtant ce matin, il est là, solitaire
         A se ronger le frein, la mine bien austère.
         Mais qu'a donc Jupiter, qu'a t-il, n'est-il pas bien ?
         Se demandent les siens, et que donc peut-on faire ?

         Il faut dans ces cas là, être plutôt prudent
         Et, généralement, éviter d'être là!
         Ou alors prudemment, le patron n'aime pas
         Ceux qui ne font pas cas, de son tempérament
         Et veulent être présents, au mépris des tracas

         Comme bien souvent, le maître, tarde peu à montrer
         Son humeur morose, à la faire connaître
         Malheur, celui qui ose, se montrer et paraître
         Est sûr de connaître, sa fureur déchaînée
         Ne pouvant éviter, une telle façon d'être

         Bacchus le sait bien, et se garde bien lui
         De troubler son ami, qui malgré leurs liens
         Généralement polis, et cordiaux aussi bien
         D'ordinaire se tient, à l'égard des ennuis
         Cependant aujourd’hui, Bacchus est bien contraint

         Le maître le réclame, et s'impatiente fort
         Que veut-il encore, je crains fort le drame
         Aurais-je eu des torts ? car en cas de  vacarme
         Finis alors le charme, le parfait accord,
         Le beau rôle de mentor, seules resteront les larmes.




         Ne pas reculer, ne pas faire attendre
         Vite s'y rendre, et parlementer
         Si possible apprendre, toujours sans froisser
         Ce qui a pu créer, cette humeur peu tendre
         Savoir bien s'y prendre, redonner la gaieté...

         Entre mauvais sujet, entend t-il soudain.
         Cela commence bien, et fait bien son effet.
         Tu n'es qu'un bon à rien, écoute bien les faits.
         Et Jupiter d'un trait, débite le refrain
         Devant l'air importun, de Bacchus stupéfait.

         Les breuvages divins, que tu fais préparer
         Sont vraiment très mauvais, bref, ne valent rien.
         Ils brûlent le palais, et tu le sais très bien
         Je ne sais d'où tu tiens, ces boissons altérées
         Il te faut en changer ou gare à ton destin !

         Et Bacchus tout penaud, repartit bien troublé
         Que puis-je proposer, quel lourd fardeau ?
         Je dois vite trouver, le remède à mes maux.
         Allons voir Dionysos, qui m'a souvent vanté
         Les divines qualités, du fruit de ses coteaux.

         Le pacte fut conclu, entre les deux compères
         Après quelques verres dégustés et bien bus
         La chose devint très claire, il m'en fallait un fût
         C'est un excellent jus, ce nectar  doit plaire
         Sûr que Jupiter, ne serait pas déçu...

           Sitôt dit sitôt fait,

         Jupiter dégusta, d'un air très hautain 
         Se frotta les deux mains, et sa mine changea
         Un sourire serein, et malin à la fois
         Bacchus tu vois, je le savais fort bien
         Tu avais grand besoin, de mon courroux cette fois



        
Comment appelles-tu ce nectar délicieux et divin ?
         Et Bacchus distrait et obéissant DIT « VIN » !

         N.B. S’il avait dit : « délicieux et divers », le vin se serait appelé «VERS »
                Curieux non ? Il y a des coïncidences comme cela !     


         CECI est l'histoire vraie de l'origine universelle du vin
         Soyez en tous certains ces vers devins ( ouaf, ceci juste
         pour vous mettre dans l'ambiance ) ne sont pas vains ,
         ni vingt non plus , c'est certain .   
         C'eut été bien trop peu pour chanter ce don divin.
         En verre  ou en vers le vin devint un précieux bien.
         Il fait chanter l'âme et libérer nos freins.
         Il réchauffe le cœur et resserre les liens des êtres humains
         qui n'en abusent point . Non comme certains, voir ce qui suit.

         Si tu chantes la vigne jusqu'au bout reste digne ( Proverbe bordelais hors d'âge d'un auteur mal connu (très admirateur de Diogène) ayant vieilli en fût de chêne au château chasse-spleen ).  Son étoile concordait, quoique sur la défense, avec les présages des plus grands devins.*
* Note de l’auteur => Quel pari ou Paris je ne sais plus ! Enfin juste une petite introduction pour arriver à Paris sans doute.
          Enterré entre Nogent ( ah le petit vînt blanc ) et Bercy ( ça tourne au vinaigre ) avec pour  épitaphe "bon poète mais père sévère». Il fût garde côte de nuit et dit-on, de ce fait, voyait rarement le jour. Victime d'un naufrage avant de prendre son  quart, on le retrouva à bord d'une barrique transformée en voilier puis repêché entre deux mers.
         Nous lui devons aussi quelques poèmes en vers non millésimés intitulés :
         - Vers le ver vert qui vira du blanc au rosé avant de devenir rouge pour cause de mauvais traitement ( vive le bio) pour redevenir jaune en se noyant dans un verre et jura" je meurs sot», qui devînt un classique dans les tavernes antiques.    
         - Ah le vin, écrit lors d'une noce à Cana dans lequel il écrit « Mais que font ces  poissons dans mon vin »
         - Le beau vin écrit à Paimboeuf pays du pain sans levain   
         - Le vent d'ange, qui décrit le vent qui gonfle les voiles en pays angevin,     
          autrement appelé «  y'a du vent dans mes voiles ».
-         Et finalement le Ravin écrit lors d'une crise de delirium tremens durant laquelle il se brisa les côtes en chutant dans le Rhône.


Celui ( le poème ) à Jupiter au début je n’y ai pas, en premier, cru ( dommage grand ne marchait pas ) mais à l'occasion de mon anniversaire l'on m'offrit un magnum, un grand cru millésimé, que je n'ai pas encore bu, mais qui, à n'en pas douter, me fera changer d'avis. Il m'inspira une très haute réflexion  philosophique malheureusement un peu crue, qui l'eut crût ( indigne d'un  gentilhomme car d'un humour douteux et écrite de retour d'Alsace, après une fameuse cueillette de cèpes ni beaux ni laids).  Après quelques jours passés avec le beau JO dont tous connaissent la réputation de spécialiste du Beaujolais ( faudrait savoir!) nous étions coincés dans un bouchon entre Champagne et Bourgogne . Nous allions dans les côtes du Rhône pour y coincer la bulle ( du Pape ) avant de faire un tour en Provence nous réchauffer les côtes du même nom. A bout de patience on se dit " y'en a marre ( de Bourgogne ) on se barre du coin ( ne dites pas bis ce serait trop ) ça tourne au vinaigre. Allons vers la côte ouest ( c'est mon fief!). C'est là que Jo barre (oui je sais !) car son but, en vérité ce n'est pas du bobart , est atteint  ( par pitié, laissez vos fusils là où ils sont, ce serait vous conduire en barbeau).
Un petit tour à Sancerre ( je souligne, car certains ne verront pas la transition habile avec le fusil et le Sancerre dont le petit goût de pierre ( à fusil justement) n'échappe à personne ), un coup vers Pouilly et je file sur Bordeaux. Quel pays ! Tous ces châteaux et pas d'eau. Il fait chaud, je m’arrête au caveau, mais pas de pot ( au risque de décevoir celle là je ne vous la fais pas, faut pas exagérer, je ne mange pas de ce pain là ) la cave est en feu. Les pompiers nous montrent tout ce qu'il en reste. A savoir un écriteau sur lequel est écrit" fermé pour cause de vent d'ange " petite brise qui souffle en automne en ces coins. Tant pis je rentre à l'hôtel et là juste avant d'arriver, vous n'allez pas  me croire, mais si, un embouteillage. C'est une foire au vin. C'est fou, il y a des jours c'est  à devenir cave. Heureusement que les vignerons ne manifestent pas, c'est fréquent il paraît... Par contre lui y a des travaux dans le secteur, ils ont barré la route, ça forme un goulot, c'est pas le cul ! Bon, j’arrête, je dérape c'est normal j'attrape de la bouteille.
Ma seule consolation, c'est ce qui me permît de terminer ce roman sans faire d'abus, sauf littéraires.

         A CONSOMMER SANS MODERATION








         Et dire qu'un jour on me mettra en bière !
A moins que l'on ne me brûle ( le dernier pot au feu ). Décidément je ne vous en aurais épargné aucune!      
         En espérant votre indulgence.
                  Après les émotions un peu de décontraction.
        
                                                        Jean-Louis

Un instant je me suis pris pour Raymond Devos, l'inimitable.
 Quelle immodestie!
Et dire que cela me reprendra !















No comments: