Il n’y a pas de sot métier
Disait mon père cordonnier.
Qui, du matin au soir chantait
Toujours joyeux à l'atelier.
Dès le matin sur son ouvrage,
J’aimais le ton de son langage
Qui racontait avec talent
Ce que lui inspiraient les gens.
Histoire de bottes et de chaussures
Dont les stigmates de l’usure
Disaient beaucoup sur leurs porteurs,
Leurs caractères et leurs humeurs.
Escarpins, mules, ou mocassins
Passaient entre ses grosses mains.
J’aimais l’odeur de l’atelier,
Odeurs de colle et de cuir frais.
Je le voyais coudre semelles
Coller les bords, passer ficelles,
Alène en main et passe lacet
Le geste habile et assuré.
Puis pour enfin lustrer, cirer
Une fois l'ouvrage terminé,
Régnait une odeur nouvelle
De cirage au parfum de miel .
Son image de fier ouvrier
Reste gravée à tout jamais.
Il n’y pas de sot métier
Disait mon père savetier.
Disait mon père cordonnier.
Qui, du matin au soir chantait
Toujours joyeux à l'atelier.
Dès le matin sur son ouvrage,
J’aimais le ton de son langage
Qui racontait avec talent
Ce que lui inspiraient les gens.
Histoire de bottes et de chaussures
Dont les stigmates de l’usure
Disaient beaucoup sur leurs porteurs,
Leurs caractères et leurs humeurs.
Escarpins, mules, ou mocassins
Passaient entre ses grosses mains.
J’aimais l’odeur de l’atelier,
Odeurs de colle et de cuir frais.
Je le voyais coudre semelles
Coller les bords, passer ficelles,
Alène en main et passe lacet
Le geste habile et assuré.
Puis pour enfin lustrer, cirer
Une fois l'ouvrage terminé,
Régnait une odeur nouvelle
De cirage au parfum de miel .
Son image de fier ouvrier
Reste gravée à tout jamais.
Il n’y pas de sot métier
Disait mon père savetier.
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