Exercice sur le thème du bateau
Assis sur la grève d'une côte bretonne,
Je songe à mes aïeux et mon cœur frissonne.
Ils furent simples mousses ou parfois capitaines
Naviguant bravement vers des côtes lointaines.
Ils connurent le pire, espérant le meilleur,
Sans jamais reculer au mépris de la peur.
Leur esprit d'aventure en leurs âmes de marins
Menèrent ces hommes fiers à vivre leur destin.
Du profond de mon âme, depuis mon plus jeune âge
Je ressentis l'appel qu'ils connurent en partage,
Et partis, moi aussi, vers ce rêve de gosse :
" Courir les océans et y rouler ma bosse" .
Revenu à bon port pour un autre futur,
Je vogue les yeux fermés resserrant mes amures.
Un sentiment me gagne comme une lame de fond :
"L'aventure ne fût pas la seule vraie raison".
Quoiqu'elle en fût l'esprit, je mesure maintenant
Que les heures les plus fortes et les meilleurs moments
Sont ceux du temps passé à parcourir les flots.
Que ma passion, en fait, est l'amour du bateau...
- RECUEIL DE QUELQUES POÈMES SÉLECTIONNES PARMI CEUX QUE J’ÉCRIS ET MA GALERIE VIRTUELLE
Tuesday, January 21, 2020
Friday, January 17, 2020
Dessine moi
Sur le thème du poète et de sa poésie
Tel
un petit mouton en sa boîte endormi ,
A
perdre la raison au fil de son ennui,
Le
poète pense t-on rêve à son paradis
Son
imagination sur planète poésie.
Un
rêveur sans doute dont l'esprit vagabonde
Lorsqu'il
cherche sa route pour s'évader du monde
Il
invente à l'écoute, de la terre, de ses ondes,
Transcende
sa raison et son âme vagabonde.
Il
lui arrive parfois qu'au cours de sa quête
Une
petite voix impatiente et discrète
Lui
chuchotte à l'oreille “dessinne moi un poète”
Alors
sa poésie devient une chanson.
Joyeuse
mélancolique au gré de sa raison.
Elle
envoûte celui qui en a la passion.
Il
suffit pour cela d'en ouvrir la boîte...
Wednesday, December 18, 2019
Exercice de style sur le thème du savon.
Mon père, savon de son état, Marseillais de surcroît,
M'apprit dès ma naissance combien était ma chance.
Je ne compris qu'après ce pourquoi j'étais fait
En somme la vraie raison de ma saine mission.
Je fais donc partie d'une famille qui,
A, en toute maison, sur rue son pignon.
Quant à moi je suis bien en vos salles de bain
Je parfume et nettoie avec beaucoup de joie.
Quand sous les jets brulants de la douche en chantant
Vous me faites mousser de votre tête aux pieds
Il faut que vous sachiez, tout le bonheur que j'ai .
Ma vie est assez brève mais en tout point un rêve .
Je finis, bien qu'usée, sans remords ni regrets,
Fière d'être née en fait avec nom savonnette.
Saturday, October 19, 2019
Pensées d'automne
Te voici revenu, porteur des couleurs
Que tu donnes aux forêts, avant que vienne l'heure
Du retour à la terre... Fin de vie éphémère
Des feuilles qui se fanent et tombent avant l'hiver.
Crépuscule flamboyant du cycle naturel,
Une génération meurt préparant la nouvelle.
Passe alors l'hiver, finissent les gelées,
Arrive le printemps, la nature renaît .
Le poète s'incline puisqu'il en est ainsi .
Les feuilles quand elle tombent se couchent et font leur lit
Parées de milles couleurs pour partir sans bruit .
Finir paré ainsi est mystère infini
Qui relève de la sorte l'éternel défi,
Du cycle tellurique dont la vie est le fruit .
Saturday, September 28, 2019
L'arc en ciel
Regarde bien le ciel en cette fin d'été,
Une pure beauté, aux teintes bleu-pastel
S'offre aux âmes sensibles et enchante les yeux.
Sur fond de couleur bleue quelques petits nuages
Fils perdus de l'orage forment un camaïeu
De couleurs variées aux accents majestueux.
Au loin, vois tu, il pleut des perles de rosée.
Regarde maintenant du fin fond de l'azur,
Une merveille pure se conjugue au présent .
Maître de ce ballet , intense et prodigieux
Le soleil peu à peu se joue à iriser,
Cette corolle immense dont il est le calice,
C'est un feu d'artifice de couleurs intenses.
Admire cet arc en ciel dominant le ballet,
Il t'offre un nuancier grandiose et naturel
Fils à la fois du ciel et de maître soleil.
Wednesday, July 24, 2019
Visions de mer
Je ne vois plus la mer comme je la voyais môme,
La regardais hier y voyant des fantômes,
Les yeux vers le large y cherchant les mirages
Que nous avions gamins au tout petit matin.
Mer tu m'as appris ce que veut dire vie.
Tu as bercé mon corps de bâbord en tribord
Trouvant en chaque port un peu de réconfort
Sans jamais renoncer en dépit des dangers
A parcourir tes flots aux lueurs des falots
Quand le soir tombé leurs reflets irisés
Reposent le marin songeant à son destin.
Les reflets de ce soir me renvoient en miroir
Les vagues de jadis sur fond du bruit des drisses
Que le vent fait chanter en fortes mélopées.
Ce que je vois alors, sur ce quai de port,
Est une toute autre mer et mon cœur se serre.
Tu étais l'avenir, devenus souvenirs.
Et non pas des regrets...
La regardais hier y voyant des fantômes,
Les yeux vers le large y cherchant les mirages
Que nous avions gamins au tout petit matin.
Mer tu m'as appris ce que veut dire vie.
Tu as bercé mon corps de bâbord en tribord
Trouvant en chaque port un peu de réconfort
Sans jamais renoncer en dépit des dangers
A parcourir tes flots aux lueurs des falots
Quand le soir tombé leurs reflets irisés
Reposent le marin songeant à son destin.
Les reflets de ce soir me renvoient en miroir
Les vagues de jadis sur fond du bruit des drisses
Que le vent fait chanter en fortes mélopées.
Ce que je vois alors, sur ce quai de port,
Est une toute autre mer et mon cœur se serre.
Tu étais l'avenir, devenus souvenirs.
Et non pas des regrets...
Friday, July 19, 2019
Tous au panier
Un fait divers curieux au marché de Lisieux
Attira pour de bon toute mon attention.
Une jeune gourgandine en était l'héroïne
La halle, hier samedi, tranquille avant midi,
Fut vite secouée en fin de matinée
Par un attroupement de badauds nonchalants
Curieux et attirés par un stand de panier.
Le vendeur dépité avait été volé
Sa recette disparue tous ses paniers vendus
Les gendarmes prévenus avaient vite accourus
Quand un badaud ventru déclara, je l'ai vue !
Elle avoua sans détour avoir joué ce tour,
Le vendeur de panier la faisant travailler
A tresser de ses mains tous ses fameux paniers
Pour pratiquement ne jamais la payer.
L'histoire se termina sans beaucoup de bla-bla
Les deux protagonistes emmenés au panier
A salade dit-on pour y être essorés.
La morale :
Ne pas mettre tout Lisieux dans un même panier.
Surtout si celui-ci est appelé percé.
Wednesday, May 15, 2019
Chardonneret
Joli petit oiseau, il y a bien longtemps
Que l’on ne te voit plus où bien si rarement.
Aurais-tu disparu de nos villes et nos champs ?
Victimes, comme beaucoup de tes frères et cousins,
Des erreurs meurtrières de l’animal humain.
Charmant oiseau
Hors du commun
Agile et vif
Robe jolie
De couleur gaie
On aime voir
Non pas en cage
Ni en volière
En liberté
Radieux et fier
Et en couleurs
Tes beaux attraits.
Monday, April 08, 2019
Il faut que je te dise
Dans le grand tourbillon du monde,
Accorde moi quelques secondes,
Le temps d'un sourire de Joconde
Juste quelques blanches, quelques
rondes,
Pour te chanter comme l'oiseau
Qui roucoule dans le jardin,
En quelques rimes quelques mots ,
Le bonheur qui est le mien.
Les paroles maintenant me manquent
Il faut pourtant que je te dise
Je n'étais qu'un jeune saltimbanque
Cœur d’artichaut aux rimes grises.
Tu as ensoleillé ma vie
Quand tu m'as pris par la main,
Que doucement tu m'as conduit
A partager le long chemin
Que nous continuons aujourd'hui.
Trois seuls mots ont place alors
Je t'aime en do, en sol, en fa.
Je t'aime toujours, je t'aime fort !
Accords majeurs que je te dois.
Depuis longtemps, je t'aime encore...
Ce texte en chanson :
https://soundcloud.com/jlma9185/il-faut-que-je-te-dise
Ce texte en chanson :
https://soundcloud.com/jlma9185/il-faut-que-je-te-dise
Monday, March 25, 2019
Parfums de printemps (haïkus)
Un petit matin
Le vent qui tourbillonne
Frissons du jardin
Au creux d'un mur
De jeunes oisillons piaillent
Le chant du monde
Une perle de pluie
Les giboulées arrivent
Caprices de mars
Une belle mésange
Incessamment s'active
Le mur se calme
Un rayon de soleil
Les jonquilles fleurissent
Parfums de printemps...
Le vent qui tourbillonne
Frissons du jardin
Au creux d'un mur
De jeunes oisillons piaillent
Le chant du monde
Une perle de pluie
Les giboulées arrivent
Caprices de mars
Une belle mésange
Incessamment s'active
Le mur se calme
Un rayon de soleil
Les jonquilles fleurissent
Parfums de printemps...
Tuesday, March 19, 2019
La rue
La rue
Installée en son sein depuis des temps
anciens
Une grande souffrance traverse toute la
France
Pour une bonne cause cette douleur
explose
Ces gens sont dans la rue et ne la
quittent plus .
Déferlant de nulle part une horde de
barbares
Casseurs pilleurs voleurs sèment alors
la terreur.
La rue est la victime de ces bandes
anonymes
Qui à la nuit tombée se voit vite
désertée.
La rue de nouveau calme a perdu tout son
charme.
Un ouragan, sans doute, est venu sur sa
route
Semer désolation par des actes sans
noms.
Le réveil est brutal quand passent les
vandales ...
La rue se cicatrise à chacune de ces
crises,
Les badauds, les curieux en croient à
peine leurs yeux ,
La terreur est passée défiant la
liberté.
Reste ce goût amer au climat
délétère...
La rue a t-elle une âme lui suggérant
le blâme
De cette sauvagerie qui la laisse
meurtrie
Oui, la rue est en droit de refuser
cela.
La rue n'a pas de haine ses suppliques
sont vaines
Elle subit comme nous ce jeu de mauvais
goût
Il ruine la nation quelles qu'en soient
les raisons.
Monday, February 18, 2019
PARTIR
Un
beau jour on arrive, un peu comme par hasard,
On
accoste une rive pour le grand départ.
La
vie nous tend les bras, on marche à petits pas
Incertains
les premiers par trop de dépendance
Mais
qui laissent filtrer une lueur d'espérance
Jusqu’au jour de Partir..
Partir
vers son destin, partir quitter les siens.
Le
temps mange les jours peu à peu pour toujours.
Se
retourner ne sert qu'a brouiller l'horizon,
Il
n'y a plus d'hier, demain seul est le bon.
Le
chemin est miroir reflet de nos espoirs.
Jusqu'au
jour du départ.
Le
grand, du jour dernier, écrit dès le premier,
Fatidique
destin de nos âmes terrassées.
Les
traces que l'on laisse sont empreintes dans le sable,
Leurs sillons profonds mémoire de cette fable
Partagées aux olympes entre dieux ou bien diables.
Leurs sillons profonds mémoire de cette fable
Partagées aux olympes entre dieux ou bien diables.
Le
vent qui les emporte en a t-il mémoire,
Noyées
dans les méandres de nos livres d'histoire?.
Wednesday, January 30, 2019
Le cri de joie
Le ciel pleurait sa neige en larmes providentielles.
Ses volutes en cortège éclaircissaient le ciel.
Sur la planète bleue, alors venue des cieux,
Une fleur naquit aux aurores de nuit.
Frêle roseau pliant au seuil du printemps,
Petit bouton de rose, en fin du mois ventôse,
Venue du paradis, bientôt l'un de ses fruits.
Belle et petite enfant, fille du firmament...
Un cri, non ! un chant aux oreilles de maman
Qui tout comme le ciel, qui pleurait de plus belle,
Subjuguée, sous le charme, ne retint plus ses larmes,
En perles d'émotion, inondant sa raison.
La sensation est forte, c'est la joie qui l'emporte.
Voir naître l'enfant qu'on a voulu vraiment
Est au cours d'une vie une joie infinie.
Qui n'a connu cela, ne connaît de la Joie
Que lueurs parfois, n'égalant celle là.
NB. Poème dédié à mes deux enfants dont je suis tellement fier.
Friday, January 11, 2019
Ni, non !
Non
, nous les hommes ; Non, nous les femmes
Non,
nous ne sommes ni parfaits ni misérables
Ni
dieux, ni diables, ni créatures infâmes.
Non
, pas non plus des modèles de vertu,
Non,
nous naissons nus venus de l'au delà
Ni
des saints loin de là, ni imparfaits non plus .
Non,
nous ne sommes des icônes sacrées
Non,
ne vous trompez pas, nous ne sommes à la fois
Ni
des sots entêtés, ni des sages inspirés.
Nous
sommes tout cela, faits de chair et de sang.
Le
milieu, la culture infiltre notre nature
Et
devenons alors plus ou moins immatures.
Voyons
autour de nous ce que nous sommes vraiment
La
justice en ce monde est un mirage patent.
Les
luttes partout grondent, les vrais dialogues absents.
La
plupart du temps... raison est aux lobbies
D'autres
l'ont bien écrits , “Que vous soyez puissants”...
Les
humains de tout temps ont l'injustice subi.
Sunday, December 16, 2018
Parler!
Outre quelques babillements et moult braillements,L'homme apprend à marcher avant qu'il ne commence
A parler notre langue à peu près couramment ,
Exercices périlleux qui demandent patience.
Marcher debout est une méthode particulière.
Mais parler, privilège de l'homme ? Pas sûr!
Écoute autour de toi, écoute la nature,
Elle chante, siffle, crie, gazouille miaule ou blatère...
Les langages sont divers mais non dénués de sens.
Les comprendre est un art que peu de gens pratiquent.
Parler en est un autre qu'usent les politiques,
Bien trop souvent, sans doute, un peu à contresens.
Parler pour ne rien dire est souvent leur lot,
Ou pour dire quelques fables de vils bonimenteurs .
Alors je préfère aux discours trompeurs
Écouter, ou bien lire, de bien plus jolis mots...
Tout comme les vrais artistes de toutes disciplines
Les poètes ont cet art que j'aime avec passion
Quand ils en usent alors avec juste raison.
Parler demande rigueur pour qu'alors je m'incline.
Et notre belle langue ne souffre être porteuse
De desseins partisans qui divisent les gens.
Beaucoup en ont usé depuis bien trop longtemps
Avec démagogie et pratiques douteuses.
Il est temps aujourd'hui de le leur faire savoir.
Quel que soit le passé, Il n'est jamais trop tard...
Wednesday, November 28, 2018
La mer est ton royaume
Ami, il y a bien longtemps, oui bien longtemps,
Jeunes pleins de devenirs, l'avenir tel un ciel bleu ,
L'amitié en partage, et l'espoir géant,
Nous naviguions légers, heureux et insouciants.
En ces heures joyeuses, la vie nous souriait , radieuse!
En dépit des années nos voiles peu s'usaient,
Les courants, les marées et la mer bien qu' houleuse
Se jouaient de nos boutres mais la coque tenait.
Nous voguions sur les flots confiants et désinvoltes.
Un jour, nous sommes entrés au port pour ne plus le quitter,
Profiter d'autres cieux et d'autres paysages.
Nos chemins ont alors lentement bifurqués
Sans jamais pour autant omettre le partage.
Nos cœurs au plus profond n'oubliant le passé.
Ton voyage aujourd'hui est celui au long cours
Que seuls connaissent ceux qui en ont pris la route.
Tout comme la caravelle qui ignore le parcours
Sure de son destin, vogue coûte que coûte
Vers les contrées nouvelles, et ignore le doute.
Ne te retourne pas, un ami t'accompagne...
Ce qui nous a uni est à jamais inscrit,
L'esprit de nos jeunesses n'est pas fleur qui fane,
Ton souvenir gravé dans l'espace infini.
La mer est ton royaume, l'azur l'est aussi.
Wednesday, November 21, 2018
Haïkus d'automne
Une fin d'automne
La neige qui floconne
Bonjour l'hiver
Un matin calme
Un beau soleil qui brille
Fond de ciel bleu
Une vague de froid
Un homme qui se chauffe
Au feu de bois
Une belle flambée
La braise qui rayonne
Neige fondue...
La neige qui floconne
Bonjour l'hiver
Un matin calme
Un beau soleil qui brille
Fond de ciel bleu
Une vague de froid
Un homme qui se chauffe
Au feu de bois
Une belle flambée
La braise qui rayonne
Neige fondue...
Saturday, November 17, 2018
Ma France
Devant cette pauvre page blanche, j'ai le crayon qui me démange.
Avec une pointe de nostalgie, je songe à ma mère patrie.
J'ai envie de chanter la France et je mesure la grande chance
D'être né en ce beau pays qui me soucie bien aujourd'hui.
Dis moi ma France, dis moi pourquoi , tu perds ton âme, enfin je crois!
Tu perds ton sang, tes jeunes fuient voguant vers d'autres paradis.
Un temps tu fis rêver le monde, aujourd'hui tu connais la fronde
De ceux que tu as oubliés au profit d'élites désavouées.
Je crains que tu perdes ton âme, je sens monter comme une lame
Qui risque de nous emporter, avec elle nos identités.
Et ce bonheur de vivre ensemble, plus j'y pense, plus je tremble,
Pour nos jeunes et leur avenir, en mal flagrant de devenir.
Sauras tu relevé le défi , ne pas sombrer comme tu le fis
Quand tu offris clés de nos portes à l'ennemi.
Intègre tes minorités, fais de l'école priorité,
De ta justice un vrai modèle de déontologie fidèle.
Fais de l'Europe une entité ennemie des communautés
Qui sèment mort, haine, mépris obscurantisme et plus encore.
Reprends toi, s'il en est temps encore, évite nous les pires remords.
Le chemin sera sinueux mais y arriver tu le peux,
Je garde encore confiance en toi, car tu le sais tu nous le dois
Voilà la feuille un brin noircie pour toi ma France que je chéris.
Ai je raison, suis je aveuglé, peut-être aussi manipulé?
C'est à ma muse qu'il vous faut demander...
Wednesday, November 14, 2018
Le génie discret
J'ai pu toucher de près cette flamme qui brille,
De sa chaleur douce venue du feu ardent,
Elle fascine mon esprit en ce calme face à face
Car tu es avec moi au creux de mon épaule.
J'admire cette flamme le cœur au bord des larmes,
Près de l'âtre fumante, dont je hume le charme.
Ses couleurs chaleureuses rousses et blondes à la fois,
Ses volutes vaporeuses me remplissent d'émoi.
Quelques flammèches vives, mirages bien éphémères,
Me parlent de tes yeux aux nuances bleu clairs,
Là où puise mon cœur cette forte passion
Qui ne s'est consumée sur la forme, ni le fond.
Quel étrange génie nous a donc abrité
Là, devant ce feu, tous deux ensorcelés?
En ce moment précieux est-il face à nous,
Prêt à se dévoiler, discret, à pas de loup?
Je sens cette onde tendre qui émane du brasier,
Dont la force tranquille ne s'est pas épuisée,
Quand le foyer se fige de sa braise tenace,
Rayonnante d'amour au fil du temps qui passe.
Thursday, November 01, 2018
Visions
Vision
La vie n'est pas qu'un petit fleuve tranquille.Les imprévus, les joies, les peines
Usent les cœurs, durcissent les veines.
Le chemin qui semblait facile
Durant les heures de bonheur,
Peut devenir crève-cœur...
A ces instants une autre fable
Aux accents tristes et douloureux
Montre une face au double jeu
Et goût amer impitoyable.
Voir partir ceux que l'on aime
Au fil du temps qui vous les prend
Vous souffle un air lancinant
Et la chanson devient poème...
Sa musique changent alors de ton
Blessant les cœurs au plus profond...
Les amours, un temps florissantes,
S'effritent avec mélancolie,
Usure du temps au fil des nuits,
Et les sirènes plus ne chantent ...
Elles soufflent ailleurs leurs mélodies.
Les fleurs du cœur tombent peu à peu,
Au détriment des amoureux,
La passion siffle un air d'ennui...
Ici s'arrête cette vision,
Car, si parfois elle n'est tranquille,
La vie est un cadeau fragile
Qu'il faut goûter avec passion.
Conseil sans doute un peu facile
Pour ceux qui pensent toucher le fond...
Vision sans doute pessimiste, je vais me rattraper dans le texte qui va suivre... prochainement.
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