Sunday, April 23, 2023

 A l'amie disparue

Nous sommes sur cette terre

Des oiseaux de passage.

Éphémère voyage,

Indicible mystère,

Frontière imaginaire

De nos humbles destins.

Tout, un jour, a une fin...


Jusque ce triste jour,

Le coeur empli d'amour,

Du fond de nos mémoires

Espérions, à nouveau,

Un jour te revoir.

Le destin, pour l'instant,

En voulut autrement.

Vole, Monique maintenant

Sunday, December 18, 2022

SUS AUX TYRANS

 Sus aux tyrans.

Vous qui dormez sereins en abysses profondes ,
Vos âmes de défunts ont-elles de ce monde
Entendu les clameurs qui montent des ténèbres
Sonnant honte et fureur sur notre mère terre .

Conflits, guerres se trament par tyrans mégalos
Insensibles aux drames quand tombent les héros.
Défenseurs valeureux de leurs chères patries ,
Martyres trop nombreux de leurs vastes boucheries.

Les dieux ont-ils écho de leurs sacrifices.
Entendent-ils le flot des mères pleurant leurs fils ?

Du fond de vos tombeaux accueillez ces géants,
Ils laissent derrière eux des femmes, des enfants

Par pitié dites aux dieux ce que vivent ces gens
Afin que tous en coeur crions sus aux tyrans.

Monday, May 02, 2022

Dernier voyage

 Lorsqu'au bout du chemin fatigué du voyage,
Comme le pèlerin libéré de bagage,
Insoucieux de mes biens, inquiet de tout présage,
Verrais-je avant la fin et la dernière page,
Émergeant de la brume de mon esprit lassé,
Défiler une à une les heures du passé,
Les souvenirs posthumes de tout ce qui fût fait
Les rares infortunes, ainsi que les succès,
Sans peur ou amertume, sans le moindre regret,
Sans haine, sans rancune, sans remord et en paix?

Les départs souvent ont des accents cruels
Le dernier est sans doute une très dure épreuve,
C'est la dernière goutte se noyant dans le fleuve
Qui mène au firmament d'un futur éternel...



Vous reverrais-je alors vous que j'ai tant aimé?
Serez vous là au port prêts à me retrouver?
Essentiel mystère, éternel secret

Les oiseaux bleus de mes nuits blanches


Selon la légende des oiseaux bleus du bonheur.

Certaines nuits sont à l'orage,
Aux vents mauvais et lourds nuages.
Comme pierres roulent mauvais présages ,
Lunes si noires sans partage
Qui chassent et troublent le sommeil.

Il n'en est nul autre pareil
Pour te maintenir en éveil.

Si tu croises une de ces nuits blanches,
Madame sommeil en grand retard,
Les yeux ouverts, sans regard.
Sans réconfort, sans espoir ...
Pense à rêver aux oiseaux rares ,
Ces oiseaux bleus comme pervenche
Qui donnent aux nuits de la couleur,
Sur fond de ciel bleu de douceur .

Alors l'oiseau porte bonheur
Saura te réchauffer le coeur.

 

Wednesday, November 24, 2021

J'ai pensé l'automne

 J'ai pensé l'automne

Hier encore au soleil de septembre
Couleurs de feu accrochées à leurs branches
Les arbres Illuminaient la terre aux teintes du soleil.
Mon âme se berçait des illusions présentes.
Puis octobre venu, à l'aube, au chant du coq,
J'ai vu les arbres nus, aux bras désespérés,
Un seul résistait pour chanter sa beauté au soleil levant.
A son tour demain, il pleurera ses feuilles, jaunes, rouges, orangées.
Car c'est par trois fois, que le coq a chanté, l'heure est à renoncer.

J'ai repensé l'automne

Voyant au petit jour les prés verts blanchis par mille éclats brillants
De perles en glace blanche, c'est octobre qui s'en va...
Les feuilles forment tapis au sol de mes angoisses,
Novembre prend ses aises, les morts parlent aux poètes.

Penser n'est plus de mise, l'automne bientôt n'est plus.
L'hiver a des vertus qui couvent les printemps .

Tuesday, November 09, 2021

Le carnet aux mille feuilles

C'est à vous que je pense qui allez découvrir,
Lentement, en silence, parmi mes souvenirs
Quelques unes des feuilles de ce petit carnet.
Mille feuilles griffonnées au fil du temps passé.

Mille feuilles parfois blanches pour vous laisser rêver.
Mille feuilles qui chantent selon l'alphabet
Les lettres qui déclinent en divers couplets
Les milles mots d'Amour, de bonheur, et de paix.

Au hasard des autres, vous trouverez aussi
Des mots qui vous déplaisent, des rêves interdits,
Déchirez les alors au gré de vos envies.

Comme une marguerite que l'on effeuille à deux
Chaque page se mérite prenez la comme un jeu,
S'il doit n'en rester qu'une, je la garde pour Dieu.

 

N.B. Ces pages vous les trouverez au fil des textes qui précèdent

         ainsi que ceux qui suivent. 

Sunday, October 24, 2021

Fleuves de France

 


Je vous ai compté un voyage, en d'autres temps, d'autres couplets .
Je vous disais tout mon hommage aux gens, aux régions visitées
Lors de mes brefs passages en leurs fiefs et comtés.

Je n'y parlais, c'est bien dommage, je le dis à regrets,
De ces fleuves et rivières qui coulent, sans faillir jamais,
Sans qui notre pays de France ne serait pas celui qu'il est,
Mais un corps sans vie, sans défense, privé de cette saine sève,
Cette eau source de toute vie.

De la Garonne au Rhin, de la Loire au Rhône,
De la Seine et leurs affluents, j'ai vu les sources, les frayères
Avant qu'elles ne coulent plus loin.

Descendant leurs cours, leurs rivières, admirant leurs berges, leurs bassins,
Chacun, chacune à sa manière m'ont semblé être du paradis un coin .
Les gorges, les vallées profondes formées au fil des ans
Dont le pays abondent, sont un ravissement .

Amis, comme coule en vos veines votre vie, vos humeurs, votre sang,
Nos fleuves telle notre belle Seine ses sœurs et leurs affluents
Sont les sources vitales aux pouvoirs certains
Leurs absences fatales pour nous, frêles humains.

Voyage initiatique

 

Voyage initiatique. Ou Allez savoir pourquoi?
J'étais encore tout jeune, insouciant de mon âge,
Allez savoir pourquoi, j'eus envie de voyage.
Je parcourus la France avec pour seul bagage
Un petit sac à dos et un plein de courage.
Parti de banlieue sud, je visitais son île,
Ses villages de vieilles pierres et ses plus belles villes.
Puis vint le val de Loire et mes premiers châteaux
Tous majestueux du plus sobre au plus beaux.
En continuant vers l'Ouest et le pays de Loire,
Au bord de l'océan, là j'eus du mal à croire
Ce que voyaient mes yeux, le baptême fut sublime
Qui provoquait en moi au profond de l'intime
Comme un air nouveau qui n'était que début
D'un voyage spirituel dont je sentais le but.
Alors de villes en villages, je connus la Bretagne,
La belle Normandie, deux pays de cocagne.
Puis vinrent les hauts de France qui ne manquent de charme,
Ni non plus le grand Est où parlèrent les armes,
Où l'on connaît le prix des guerres et des conflits,
Où l'on sait aussi faire ce merveilleux champagne
Dont les bulles vous grisent tel un air de montagne ,
Jusque vers la Bourgogne, où je connus le fruit
Dont les terres à cailloux, pour autant très fécondes,
Donnent les meilleurs crus connus de par le monde.
De là je me plongeais en Auvergne et Rhône Alpes.
Du Cantal en Savoie, les reliefs, les montagnes,
Les beautés que l'on croise qui donnent le vertige,
Pour visiter ensuite la Provence au prestige
Connu pour ses charmes au climat maritime,
Tout comme comme l'Occitanie où j'appréciais aussi
Les côtes Pyrénéennes qui donnent tant de fruits.
Il me restait à voir la nouvelle Aquitaine
Des basses Pyrénées jusqu'au nord de la Vienne
En passant par Bordeaux, ses domaines, ses châteaux,
Où le fruit de la vigne sur de vastes coteaux
S'épanouit à merveille de Fronsac à Margaux .

Durant tout ce voyage, je croisais bien des gens
Joyeux, aimant la fête, aimables et accueillants
Parlant de leur région mais adorant la France.
Jamais je n'entendis la moindre médisance.
Ni sur notre pays, cela n'avait de sens,
Ni sur ses élites quelque soit ce qu'ils pensent,
Et crains fort qu'aujourd'hui je n'aurais cette chance
Tant nous sommes souvent prêts à n'en dire que mal
Souvent aveuglément, rongés d'un mal sournois
Qui, par trop nous divise, allez savoir pourquoi?
France mon beau pays sait-tu bien où tu vas ?
Le communautarisme n'est vraiment pas pour toi!

Le bel automne

 

Matin d'automne

Un ciel mi-gris
La nature se prépare
Au bel automne

Soleil timide
Les feuilles lentement tombent
Sans aucun bruit

Un vent léger
La brume se dissipe
Ciel tout bleu

Une nuit fraîche
Les hirondelles nous fuient
Avant l'hiver.

Madame Tristesse

 A mes amis poètes

Madame tristesse

Ami, qui que tu sois, si un jour de ciel gris
Tu croises cette dame au sourire trompeur
Qui vient à pas feutrés envahir ton esprit,
Troubler la solitude qui pèse sur ton cœur.

Sois prudent,

Elle essaye de te plaire, tout comme la Joconde
Princesse sibylline, maîtresse de deux mondes
Monde de séduction, sources d'inspiration,
Monde de l'influence porteur d'émotion.

Tremble, tremble poète, c'est une séductrice
Maîtresse de tes muses, obéissant au brame,
Qui soufflent sur les braises pour inspirer ton âme.

Tu en fais une amie car elle parle à ton cœur,
Doucement fait son lit, tisse lentement sa toile
Dont les fils puissants ignorent ton moral.

Friday, October 08, 2021

Variation sur les portes

 


Liste non exhaustive

Un porte-plume, pour poétiser
Un portefeuille, vidé
Un porte-monnaie, percé
Un porte-clé, perdu
Un porte-manteau, pendu
Un porte-mine, boum!
Une porte ouverte au courant d'air
Un porte à faux, un vrai!
Un porte-avion, plouf!
Un porte-bagage voyage
Un porte-bébé à roulettes
Un portefaix, fatigué.
Un porte-jarretelles, vintage?
Après cette cure, portez vous bien !
Etc.. Etc... 


Mon porte-plume est à sec!