Saturday, December 17, 2005

BRETAGNE




























BRETAGNE



Quel est dont ce pays

P
orteur d'âmes si fières
A l'orgueil parfois
Un peu démesuré ?
Et quel est dont ce sang
Qui coule dans nos veines
Où se mèlent courages
Et faiblesses ataviques ?


Où puisent nos racines
Enfants de ce pays
Aux solides croyances
Divines et diaboliques ?
Est-ce dans le granit
De tes côtes sauvages ,
Ou encore dans la lande ,
Où pousse le genêt ?


Est-ce dans le marais ,
Au fond de tes tourbières ,
Ou dans les monts d'Arrées
Que naissent nos caractères ?
Tour à tour
Généreux , entétés
Courageux et austères
Joyeux , aimant la fête
Au gré de tes humeurs
Comme ton ciel changeant
Porteur de crachin
Ou de soleil radieux
Illuminant tes lieux
De toutes les lumières .

Dis nous fameux pays ,
Tes racines vont-elles
En cette immensité
Extraire cette beauté
Que chantent bien tes vents
Qui soufflent si souvent
A la pointe d'Ouessant ,
Aux îles des Glénans ,
A Malo , à Lorient ,
Fils de l'océan
Appelé atlantique ?


Tu y puises le sel
Et nombres de richesses
Pour nourrir tes enfants
Donner du goût au beurre
Sur crêpes de froment
De blé noir succulent
Ou de galettes tendres
Que font cuire les femmes
Sur fond de feu de bois
Est-ce de tout cela
Que viennent tes vertus ?
Au prix de sacrifices
De nombre de tes fils
Ayant donné leur vie
Au cours du labeur
Ou sur le champ d'honneur .

Dis nous ,
Qui donne la beauté
Aux femmes que tu portes ?
Est-ce Dieu ?
Est-ce diable ?
Je penche pour les deux
Quand elles portent coiffes
Elles sont belles à tout âge
Et changent de vertus
Tout comme femme sage
Sans pour autant des hommes
Etre jamais l'otage .

Je songe aux calvaires
De pardons en pardons
Et fait cette prière
A mes frères bretons
Gardez vous d'oublier
Ces racines , ce passé
Cette langue parlée
Ce pays magnifique
Aux enfants valeureux
Sans jamais succomber
Sans haine , sans frontière ...

Jean-Louis .













Tuesday, December 13, 2005

QUAND TU OUVRES LES YEUX








  J'aime que tu me regardes

 A
u cours de ton sommeil , un peu avant l'aurore
A l'instant du réveil , le rayon de lumière
Qui tel une caresse , très faiblement éclaire
La pâleur de tes traits , réveille alors la muse
Qui alors dormait ..

Et la magie opère
Quand tu ouvres les yeux
Que ton regard se perd
Brillant de mille feux
Alors ...

J'aime que tu me regardes
Dès le petit matin
Quand tes doux yeux gris vert
Amoureusement s'attardent
Un instant dans les miens

J'aime tout autant te voir
Au soleil de midi
Lorsque tu me souris
Les jours de beau temps
Joyeuse , épanouie

J'aime aussi deviner
Ton regard subtil
Agréable et léger
Tel l'oiseau agile
Sur la branche posé

J'aime alors admirer
La douceur des traits
De ton visage calme .
Sensible à tes attraits
Que distillent tes charmes

J'aime me souvenir
De ces moments heureux
Tout comme j'aime à l'aube
Voir le soleil venir
Et fasciner mes yeux

De spectacles grandioses
D'une immense beauté
Par la nature offerts
La mer , les déserts
Les montagnes enneigées

Tel un ciel étoilé
J'aime te regarder
Ma tendre et jolie blonde
De l'hiver à l'été
Et à chaque seconde

Le temps n'y change rien
Car tes yeux dans les miens
Je suis comme l'oiseau
Qui chante dès le matin
Sans souci , ni fardeau
Insouciant de demain


Jean-Louis

TENDRESSE AU PIED DU MONT VENTOUX





Tendresse au pied du mont Ventoux









A l ' o m b r e d ' u n ....



A l'ombre d'un tilleul
A l'heure du grand chaud
Appuyé sur sa canne
Se repose un aïeul
Il courbe un peu le dos
L
e visage diaphane

Les mains sur le pommeau
Du bâton tortueux
Tremblotent un petit peu
Les yeux clairs mi-clos
Noyés dans le grand bleu
P
ensées à fleur de peau

La jeune à ses côtés
F
rêle silhouette pâle
Ecoute ses paroles
Lentement prononcées
Un refrain de cigales
En l'air tiède vole

Invisibles déesses
Leurs longs crissements d'ailes
Vibrent à l'unisson
U
ne brise caresse
Et doucement emmèle
Ses jolis cheveux longs

Un sourire au visage
Tranquillement la main
Du vieil homme attendri
Privilège de l'âge
Lisse les cheveux fins
Rebelles insoumis

Petits nuages clairs
F
ond de ciel pur bleu
Soleil à peine voilé
De rayons qui éclairent
Et froncent un peu les yeux
Infiniment portés

Portés à l'horizon
De dentelles sculpté
Dans l'azur embaumé
Comme toile de fond
Montmirail entouré
De lavandes et bleuets

Lumière et minéral
S
ouligné de verdure
L'admiration qui gagne
Noyée parmi l'azur
Majestueuse montagne
Au sommet enneigé
De sa blanche parure
P
rincesse de cocagne

Ventoux sa majesté

Ventoux que vents balayent
Ventoux mont des merveilles
Blanc-bleu sur fond de ciel
Témoin respectueux
Témoin majestueux
De ce tableau charmant

D
u vieil homme et l'enfant

Que chantent venus de loin
Ses vents en doux refrains

Jean-Louis

L





AU ROYAUME DES REVES















AU ROYAUME DES REVES

PAYS DES MUSES



Vous êtes aux frontières du royaume
Contrée de muses capricieuses
Qui trop souvent sont silencieuses
Diffusant peu de leurs arômes
Avares de ces sources précieuses
De ces musiques délicieuses
Mères avares de vos aumônes



Rêvez d'en faire vos maîtresses
Devenez amants prisonniers
Espoir fou d'être enlacé
De subtiles et tendres caresses
De doux ou de fougueux baisers
Ne jamais en être lassés
Frôler l'extase de l'ivresse 


Ivres d'amour et de folie
De lancinantes mélopées
De verbes où flottent mélodies
Mélanges de mélancolie
Joies , peines , amours et volupté
Passions avouées inassouvies
Le rêve encore inachevé

Neurones à fleur de peau
Au bord du songe , au bord des larmes
Maître des muses , maître des mots
Les yeux humides à demi clos
Les ingénues prêtes au charme
Emotion proche des sanglots
La fièvre monte , coule le flot

Laissez venir ce courant
Lentement perle le tendre miel
Suc de fleurs et de sarments
Aux parfums tristes et touchants
Des paradis artificiels
Aux refrains qui chantent souvent
Des airs gais plus souriants
Des strophes aux accents naturels

Le ton qui vient qui vous entraîne
Telles mélopées de sirènes
Allez là où elles vous emmènent
La poésie est envoûtante
L'inspiration est souveraine
En ce royaume sans roi sans haine

Je sais des princes de poètes
La poésie a ses princesses
Or , ce royaume non sans foi
N'a , quant à lui , ni roi , ni reine
Seules les muses y font la loi

Filles de Zeus et de Mnémosyne , déesse
de la mémoire , les neuf muses sont :

Calliope muse de la poésie épique
Clio muse de l'histoire
Ératomuse de la poésie érotique
Euterpe muse de la musique
Melpomène muse de la tragédie
Polymnie muse de la chanson
Terpsichore muse de la danse
Thalis muse de la comédie
Uranie muse de l'astronomie
Catalie muse de l'inspiration .


Jean-Louis

POESIE DE JEAN LOUIS






Message aux lecteurs










Voici un petit échantillon de ce que j'écris .... pour le fun !

Si vous aimez , pourquoi pas , et en redemandez ... dites le !

Je me ferais un plaisir de continuer ... mais seulement si !

Les critiques sont , bien évidemment , les bienvenues !

Merci pour votre indulgence !

Sans prétention aucune .

Jean-Louis