Friday, October 15, 2010

Le vieux cèdre

Rappelle toi,
Près du vieux château blanc,
Où nous allions souvent
Sous un arbre géant
Majestueux, fascinant
Témoin de nos émois
Sur un banc posé là.

J’y suis venu souvent
Rongé de nostalgie
M’asseoir sur ce banc
Pour tromper mon ennui
De souvenirs troublants
Mon esprit envahi
De remords lancinants
Puisque tu es partie

Cette nuit, le vieux cèdre est tombé
La foudre l’a frappé
Tout comme notre amour
Foudroyé
Pour toujours
Le petit banc brisé
Devant moi fasciné

Troublante allégorie
Je crois avoir compris
Tu as du oublier
Le banc, le cèdre
Nos amours éphémères
Châteaux de mes chimères
Sur sable construits …

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