Sunday, November 06, 2011

TES YEUX

J'ai vu


J'ai vu dans tes yeux clairs ce que l'azur même n'avait  pu faire mieux.
J'ai vu dans ton regard les planètes lointaines dessinant  l'avenir.
J'ai vu des paysages, des montagnes sauvages, des vallées interdites à  qui aurait voulu violer cette fière citadelle que mon cœur transis rêvait de conquérir.
J’ai vu des cataractes, des rivières de vie, des fleuves de nirvana aux couleurs arc en ciel, des plaines, des savanes, flore et faune mêlées.
J’y ai vu des déserts sauvages et arides, des mers, des océans qui paraissaient sans âme qui cachaient cependant des spectacles de rêve aux milles vies foisonnantes.        
Toutes parlaient de ton âme, dévoilaient des sourires, des temples de désir, des orages de plaisirs.
J'ai vu notre futur que dessinait ton cœur.
Le mien était inscrit dans l'océan profond de  larmes de grandes joies, de désirs, de douceur, toutes emplies de courage et d’affection profonde creusées dans les sillons de plaines très fertiles, de vallées bourgeonnantes de graines de bonheur…
J'ai recherché les clés qui ouvriraient les portes des pays inconnus, des terres encore vierges, des nouvelles  contrées qu'il fallait gagner…

Oui, j’ai vu tout cela en tes yeux de vingt ans.

J'ai vu tant de possibles et d'énergies nouvelles.
Et nous avons bâti une fière chapelle.

De deux piliers solides qui portent nos valeurs
L'un des deux à tes yeux, l'autre hérite des miens
Ils sont nourris de nous, de nos luttes communes
Nous partirons heureux de cette grande fortune.
Ils ont semé la vie de quatre jeunes plantes,
Belles comme des fleurs, promesses de futurs que l’on espère féconds.
 
Il y eut des passés faits de jours de pluie
L’ego, parfois, peut engendrer l’oubli…
L’écorce porte des traces l’aubier très peu touché, le cœur intact lui.

Le temps qui a passé  a laissé quelques traces, le clair prend quelquefois des nuances de gris. Elles condensent des années, elles étaient l’avenir, qui devenues passé ont perdu de l’éclat.

Et je comprends cela !
Mes yeux n’étaient sans doute pas aussi radieux.
Ils voyaient, je le pense, trop de rêves narcissiques.
Ainsi vont nos ego au fil des jours heureux.

Je regarde toujours tes deux belles prunelles.
Et toujours j’y vois ma profession de foi.

Je ne suis rien sans toi !                   




         

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